Construction initiale 1502 (≈ 1502)
Date probable de construction indiquée sur le logement du jardinier.
1850
Fin des travaux
Fin des travaux 1850 (≈ 1850)
Date marquée au-dessus de la porte d'entrée avec le monogramme AN RE.
XIXe siècle
Rénovation majeure
Rénovation majeure XIXe siècle (≈ 1865)
Rénovation par le comte de Lallemand incluant escalier et décorations intérieures.
1988
Classement historique
Classement historique 1988 (≈ 1988)
Inscription du château au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures du logis ; salle de bain de l'étage de soubassement du logis, avec son décor ; salon et salle à manger du rez-de-chaussée du logis, avec leur décor ; salle d'armes au premier étage du logis avec son décor ; façade Nord-Est et toiture du bâtiment des écuries (cad. AB 50) : inscription par arrêté du 6 juillet 1988
Personnages clés
Comte de Lallemand
Propriétaire et rénovateur du château au XIXe siècle, ambassadeur de Napoléon III.
Origine et histoire du Château de Malans
Probablement construit vers 1502, comme l'indique une date portée sur le logement du jardinier, le château de Malans a été largement remanié au XIXe siècle. D'importants travaux menés au milieu du XIXe siècle par le comte de Lallemand ont notamment porté sur l'escalier monumental et l'entrée principale, les entourages des baies, les boiseries du premier étage, le décor de la salle d'armes, les remises et la flèche de la tour d'escalier. Au-dessus de la porte d'entrée figurent la date 1850 et le monogramme AN RE ; la porte de la cave porte la date 1847. La demeure compte 25 pièces et comprend une remise à calèches. Elle fut la résidence du comte de Lallemand, ambassadeur de Napoléon III, décédé en 1882. Le château possède deux fresques dans la salle d'eau qui sont classées au titre des monuments historiques ; il serait l'un des rares en France à en compter deux. Il est situé sur la commune de Malans, en Haute-Saône, sur les bords de l'Ognon, corridor de passage entre la Franche-Comté et le Val de Saône depuis l'Antiquité. À l'origine, l'édifice était un simple donjon autour duquel s'est développé l'actuel château ; il appartenait aux chevaliers de Malans. Au XIIIe siècle, devant l'avance ennemie venue du nord (l'empire), ils abandonnèrent leurs biens et émigrèrent en Suisse, où ils adoptèrent plus tard la foi protestante sous le patronyme Malan. Le patronyme Malan aurait pour origine ce château et est connu dans le monde protestant, notamment chez les Vaudois. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1988.