Château de Malleville à Ploërmel dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Malleville

  • Malleville
  • 56800 Ploërmel
Château de Malleville
Château de Malleville
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Château de Malleville
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Propriété privée

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle et calvaire (cad. D 416, 463) : inscription par arrêté du 27 décembre 1973

Origine et histoire du Château de Malleville

Le château de Malleville se situe au lieu-dit Malleville (ou Malville sur les cartes IGN), au sud-est du bourg de Ploërmel, dans le Morbihan, en Bretagne. L’ensemble se compose de bâtiments dont la majeure partie a été remaniée au XIXe siècle et présente un plan en U avec une façade régulière ouvrant sur une cour au nord. Au sud, un pavillon est pris dans l’aile est et une tourelle médiévale, circulaire et découronnée, est engagée dans le grand corps central. La chapelle du domaine comprend une petite nef terminée par un chevet à trois pans coupés ; ses verrières datent de sa construction en 1520.

La seigneurie de Malleville apparaît au XVe siècle au profit de la famille Gombert, et le château semble également remonter à cette époque, comme l’attestent le pavillon et la tourelle. La chapelle a été édifiée vers 1520 pour Yvon Audran, en expiation du meurtre de son frère Marc ; une croix porte la date 1742. Le domaine a connu d’importants remaniements au fil des siècles : il passe successivement aux familles Audren (XVIe siècle), Gaultro, Picaud, Bréhault, Audren (XVIIe siècle), Boisgelin, La Bourdonnaye, Le Seneschal (XVIIIe siècle) puis Allart.

Restauré au XVIIe siècle, le château devient la propriété de Marc-Antoine de La Boëssière de Lennuic en 1792 ; il est fortement remanié entre 1835 et 1845. L’ensemble aurait été reconstruit vers 1840 pour le général de la Boissière, les dépendances agricoles ayant également été remaniées, à l’exception du colombier daté du XVIIIe siècle. Un hippodrome est aménagé dans le parc en 1905. Le château est occupé par les troupes allemandes entre 1940 et 1944 et, à la fin du XXe siècle, appartient à Louise de Lambilly.

La chapelle et le calvaire du domaine sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 27 décembre 1973.

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