Château de Margon dans l'Hérault

Patrimoine classé Label Jardin remarquable Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château de Margon

  • 1-6 Rue des Banastes
  • 34320 Margon
Château de Margon
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Château de Margon
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Château de Margon
Château de Margon
Château de Margon
Château de Margon
Crédit photo : FHd - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1221
Premier hommage royal
1512-1520
Ajout des ailes latérales
XVe siècle
Construction initiale
1719
Arceaux sur le fossé
XVIIe siècle
Création des jardins
1793
Dégâts révolutionnaires
Fin du XVIIIe siècle
Modification des plafonds
1937
Inscription aux monuments historiques
1981
Début des restaurations
2013-2015
Restauration des tours
2017
Classement partiel
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Parc limité par des murs et du côté du couchant par une allée de noisetiers et de lauriers roses, adjonctions accolées à l'aile est (chapelle et pièces contiguës) : inscription par arrêté du 1er février 1937 ; en totalité, le château de Margon, avec sa cour d'honneur, ainsi que l'ensemble des escaliers et terrasses descendant vers le parc, à l'exception du jardin et du parc et des adjonctions accolées à l'aile est du château, tels que délimités et hachurés en rouge sur le plan joint à l'arrêté (cad. B, n°773 et n°531) : classement par arrêté du 22 février 2017

Personnages clés

Famille Alquier Première famille féodale propriétaire du château.
Famille de L'Isle Famille féodale ayant succédé aux Alquier.
Famille d'Antignac Famille féodale ayant possédé le château avant la Renaissance.
Plantavit de la Pauze Famille ayant pris possession du château à partir de la Renaissance.
Famille Le Moine Famille propriétaire du château depuis 1719, connue aujourd'hui sous le nom de Le Moine de Margon.

Origine et histoire du Château de Margon

La terre de Margon fut une ancienne baronnie relevant directement du roi, le premier hommage remontant à 1221 ; le seigneur y exerçait le droit de justice. Aux familles féodales Alquier, de L'Isle et d'Antignac ont succédé, à partir de la Renaissance, les Plantavit de la Pauze, puis, dès 1719, la famille Le Moine, aujourd'hui connue sous le nom de Le Moine de Margon et toujours propriétaire du domaine. Le château, inscrit aux monuments historiques en 1937 et partiellement classé en 2017, a reçu le label de « jardin remarquable ».

L'édifice principal forme un corps de bâtiment rectangulaire flanqué de trois tours et surmonté d'une échauguette. Deux ailes latérales, ajoutées au XVIe siècle et construites entre 1512 et 1520, encadrent la cour d'honneur ; l'aile nord est bornée à l'est par une tour ronde, tandis que l'aile sud, partiellement détruite, était reliée à une grosse tour carrée dont seules subsistent les bases. La forteresse conserve une distribution des niveaux assurée par un large escalier en vis logé dans la tour Est. Le corps principal compte un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble ; les trois tours s'élèvent d'un niveau au‑dessus de ce corps et, pour les tours nord-ouest et sud-ouest, ce dernier étage répond à une fonction défensive.

Au rez-de-chaussée, l'espace est divisé en trois grandes salles en enfilade ; l'ensemble est plafonné, mais seul le grand salon présente un plafond « à la française », les deux autres plafonds en plâtre datant de la fin du XVIIIe siècle. Le petit salon de la tour nord‑ouest conserve des murs et une voûte ornés de peintures du XVIIIe siècle représentant oiseaux exotiques, paysages et scènes champêtres. Une partie du chemin de ronde encore en place est en bon état de conservation, de même que les consoles qui le supportent.

Transformé à la Renaissance, le château a reçu des fenêtres à meneaux, un chemin de ronde décoré de gargouilles et des éléments sculptés. Il a été mutilé en 1793 : les toitures furent détruites et le chemin de ronde rendu inutilisable, puis les toits, autrefois en tuiles rouges et plus pointus, furent refaits en ardoise. Les ailes nord et sud ont été remodelées aux XIXe et XXe siècles. Des campagnes de restauration sont menées depuis 1981 ; entre 2013 et 2015, les deux tours faisant face au jardin ont fait l'objet de travaux de restauration. À l'intérieur, au XVIIIe siècle, les grandes salles ont été transformées en chambres indépendantes, mais certains décors peints — paysages ou portraits — ont été conservés.

Les jardins, d'environ un hectare, se déploient en contrebas de la façade nord‑ouest. Créés au XVIIe siècle en comblant un fond de vallée et en détournant un ruisseau, ils sont en restauration depuis les années 1980. De composition régulière à la française, avec des accents de jardin italien, ils présentent cyprès en colonne, haies et topiaires de laurier‑sauce, allées bordées de lauriers‑roses, grenadiers, oliviers taillés en tambour et une collection d'iris. Plusieurs terrasses en gradin relient le château aux jardins par des escaliers symétriques, avec un buffet d'eau au bas ; sous ces escaliers, des arceaux jetés sur le fossé en 1719 permettent le passage sous la voie publique (rue des Banastes) et assurent la communication directe entre le château et les jardins. Le jardin détient le label « jardin remarquable ».

Devenir actuel

Il a reçu le label de « jardin remarquable ».

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site du château ci-dessus.