Château de Marigny à Fleurville en Saône-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Marigny à Fleurville

  • Château de Marigny
  • 71260 Fleurville
Château de Marigny à Fleurville
Château de Marigny à Fleurville
Crédit photo : PHILDIC - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété de l’État

Période

XIIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Le château de Marigny, en totalité, tous les éléments bâtis, les vestiges archéologiques et les sols situés sur la parcelle 371 de la section Z, situés Château de Marigny, tels que délimités sur le plan annexé à l'arrêté : inscription par arrêté du 28 avril 2022

Origine et histoire du Château de Marigny

Château de Marigny

Le château de Marigny se dresse sur une terrasse dominant la Saône, dans la commune de Fleurville (Saône-et-Loire). Les bâtiments d'habitation occupent le côté est d'une vaste cour entourée de murailles, flanquée au nord et à l'ouest de trois tours rondes pourvues de canonnières. L'accès s'effectue au sud par une porte en anse de panier, accompagnée d'une porte piétonne, et des constructions agricoles viennent s'appuyer contre la courtine occidentale. Le corps de logis principal, de plan carré, est couvert d'une très haute toiture à deux versants et prolongé, dans le même alignement, par deux ailes. À la façade sur cour de l'aile nord est adossée une tour hexagonale en œuvre, couronnée d'un entablement soutenu par de gros modillons en quart-de-rond. Le château est une propriété privée.

Inscrit au titre des Monuments historiques en 1941, le site a vu sa protection élargie en 2022 après la découverte d'une mosaïque antique sous les communs en 2021. La conservation régionale des monuments historiques a complété l'inscription par un arrêté du 28 avril 2022, intégrant les vestiges antiques identifiés sous la cour, correspondant à des structures de la pars urbana d'une riche villa rurale.

Vers 1530, le notaire Philibert Pelez constitua le fief et fit édifier une demeure entourée de tours et de murailles. Peu après 1650, le domaine passa à Girard Perrier, avocat au Parlement. En juillet 1789, le château des Perrier fut pillé par les « Brigands » lors de la Grande Peur en Mâconnais, puis le bien fut vendu en 1796. Au XIXe siècle, il appartint aux familles Chalot et Pitré, et des remaniements importants des appartements eurent lieu en 1880.

Un diagnostic archéologique réalisé en juillet 2021 sur prescription de l'État, préalable à la réhabilitation en salles de réception du corps de ferme, a conduit l'Inrap à mettre au jour, fin 2021, une riche villa gallo-romaine et des sols en mosaïques particulièrement rares pour la région.

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