Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification du château fort et des premières structures défensives.
XVIe siècle
Remaniement du château
Remaniement du château XVIe siècle (≈ 1650)
Reconstruction et modifications majeures du château.
16 décembre 1947
Inscription monument historique
Inscription monument historique 16 décembre 1947 (≈ 1947)
Le château est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Château : inscription par arrêté du 16 décembre 1947
Personnages clés
Grenouillet de Mavaleix
Famille de maîtres de forges, propriétaires du château jusqu'en 1980.
Général Bazaine
Aurait fait halte au château après son évasion de l'île Sainte-Marguerite.
Origine et histoire du Château de Mavaleix
Le château de Mavaleix, château fort implanté sur la commune de Chalais (Dordogne, Nouvelle-Aquitaine), se dresse près de la forge et de la Valouse. L'ensemble est ceint d'un chemin de ronde ininterrompu et coiffé de hauts toits d'ardoise. L'édifice se compose d'un corps de logis, de deux tours à toits pyramidaux et d'une troisième tour coiffée d'une cloche. Édifié au XIIIe siècle, il a été relevé au XVIe siècle. Situé à l'est de Chalais, il se trouve à environ 500 mètres de la route nationale 21, entre La Coquille (à cinq kilomètres au nord) et Thiviers (à dix kilomètres au sud). Propriété privée, le château a été reconverti en hôtel-restaurant, gîte d'étape et chambres d'hôtes. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 16 décembre 1947. Le château fut la demeure des maîtres de forges Grenouillet de Mavaleix, dont les forges se situaient à quelques centaines de mètres au nord-est. Dernière lignée de maîtres de forge à Mavaleix, les Grenouillet ont vendu le château en 1980. Originaires de Franche-Comté, ils ont, au XVIIIe siècle, diffusé la méthode d'affinage franc-comtoise et dirigé notamment plusieurs forges du Berry où ils s'étaient également établis. En Périgord, ils étaient alliés à d'autres familles de maîtres de forges telles que Pasquet de Salagnac, de Lignac et Bugeaud de La Piconnerie. Selon la tradition, le général Bazaine aurait fait halte au château après son évasion de l'île Sainte-Marguerite et avant son exil en Espagne. Des ressources en ligne et des portails spécialisés proposent des informations complémentaires, et la galerie photographique présente le porche d'entrée, l'ensemble des bâtiments, le côté est et le toit en forme de chapeau de marquis.