Reconstruction du château 2e moitié XVIe siècle (≈ 1650)
Le château fortifié a été entièrement reconstruit durant cette période.
17 avril 1931
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 17 avril 1931 (≈ 1931)
Les vestiges du château sont inscrits aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Château de Mondon (vestiges) (cad. ZY) : inscription par arrêté du 17 avril 1931
Personnages clés
Guy Le Roy
Ancien propriétaire du château de Mondon
Louis du Plessis
Ancien propriétaire du château et ancêtre du cardinal de Richelieu
Origine et histoire du Château de Mondon
Les vestiges du château de Mondon, situés à Marigny-Marmande (Indre-et-Loire), ont appartenu à Guy Le Roy puis à Louis du Plessis, ancêtres du cardinal de Richelieu, et sont inscrits aux monuments historiques le 17 avril 1931. Le château fortifié a été entièrement reconstruit à la fin du XVIe siècle. L’entrée se fait par une porte à fronton, anciennement précédée d’un pont-levis, qui s’ouvre au milieu du côté ouest de l’enceinte. L’angle sud‑ouest est défendu par une tour à meurtrières couronnée d’un dôme. La cour donne accès à une seconde porte dotée de poternes et flanquée de pilastres, menant à la cour d’honneur. Les logis seigneuriaux ont presque entièrement disparu : le château s’étendait au‑dessous de la cour, mais il n’en reste que l’étage inférieur du mur sud, qui aboutit à un pavillon d’angle rectangulaire. À l’est, une saillie du mur révèle l’emplacement d’un grand pavillon d’angle ; dans l’angle rentrant, une trompe devait soutenir une tourelle et la chapelle occupait le rez‑de‑chaussée de ce pavillon. Au sud de cet ensemble se développent les murs occidental et méridional d’une enceinte rectangulaire, ouvrage de défense avancé dont les angles sont pourvus d’échauguettes. Au milieu du mur sud, une grande console soutenait une tourelle aujourd’hui disparue. À l’angle nord‑est, une grosse tour cylindrique, dont subsiste seulement l’étage inférieur, renforçait l’enceinte.