Château de Monsec à Mouzens en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Monsec

  • D703E1
  • 24220 Coux et Bigaroque-Mouzens
Château de Monsec
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Château de Monsec
Château de Monsec
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

XIVe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Le château, ses dépendances, le parc et ses terrasses et la tour de la Vierge (cad. A 851 - château, parc, chapelle, chenil, écuries, manège -, 854 - terrasse des écuries -, 852, 853 - terrasses du parc -, 855, 839 - granges et conciergerie -, 863 - tour de la Vierge-) : inscription par arrêté du 1er mars 2005

Origine et histoire du Château de Monsec

Le château de Monsec se trouve sur la commune de Coux-et-Bigaroque-Mouzens, en Dordogne, dans le Périgord noir, au nord du village de Mouzens, sur une hauteur en rive droite de la Dordogne qui domine la vallée de plus de 80 mètres. Malgré son nom, il n'est pas lié à la commune de Monsec, située à environ 75 kilomètres au nord‑ouest. Connu dès le XIVe siècle, l'édifice repose sur des bases encore plus anciennes et sa construction débute dans la première moitié du XIVe siècle. L'ensemble actuel comprend deux ailes perpendiculaires reliées par un pavillon, dont les parties principales remontent à la fin du XVe siècle et au XVIe siècle. Un châtelet d'entrée date de la première moitié du XVIIe siècle ; un logis de style Renaissance s'étend vers le nord-nord-ouest et une tour du XIXe siècle lui est accolée au sud-est. Le pavillon, achevé au nord, présente une échauguette à son angle nord-ouest et donne naissance à une aile orientale dont les bâtiments datent du XIVe au XVIe siècle. Deux tourelles ajoutées au XIXe siècle se trouvent au nord-ouest et au nord-est de cette aile, qui forme avec le logis principal un angle ouvert en V. Les façades sont ornées de nombreux personnages sculptés, parmi lesquels démons, sorcières et acrobates. L'intérieur de la demeure a été remanié au XIXe siècle dans l'esprit du Second Empire. À une cinquantaine de mètres à l'est des bâtiments, une chapelle néogothique élevée au XIXe siècle par l'architecte Henri Nallet abrite les tombeaux familiaux. À l'ouest, plusieurs communs précèdent le château, dont une conciergerie, des granges, des écuries, un manège et un chenil. À l'extrémité sud-est du parc, une tour surmontée d'une statue de la Vierge domine la vallée et surveille les gabares depuis le XIXe siècle. Le château, ses dépendances et son parc bénéficient d'une protection au titre des monuments historiques : les façades et toitures ont d'abord été inscrites le 8 juin 1978, puis l'ensemble du domaine, chapelle et communs compris, a été inscrit le 1er mars 2005. Le site a également inspiré des artistes et des cinéastes : Léon Poirier y a tourné Jeannou en 1943 et Maurice Utrillo l'a peint en 1935 ; selon l'expert Paul Pétridès, la toile se trouverait aujourd'hui dans une collection privée au Japon (référence nécessaire).

Liens externes