Château de Montbron en Charente

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Montbron

  • Rampe de la Barbacanne
  • 16220 Montbron
Château de Montbron
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Château de Montbron
Château de Montbron
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Château de Montbron
Château de Montbron
Château de Montbron
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Château, sauf parties classées (cad. AB 146) : inscription par arrêté du 26 décembre 1985 ; Les deux cheminées peintes des pièces du premier étage (cad. AB 146) : classement par arrêté du 26 décembre 1985

Origine et histoire du Château de Montbron

Le château, appelé localement Vieux Château, est situé à Montbron, en Charente. Il est mentionné dès 852 dans un diplôme de Charles le Chauve et est attesté avant le XIIe siècle sous le nom de Mons Berulphi. En grande partie reconstruit au XVe siècle, l’édifice fut ensuite endommagé pendant les guerres de Religion. Au XVIIe siècle, des travaux de décoration intérieure ont été réalisés, avec des cheminées et des plafonds peints, et deux cheminées peintes du premier étage sont classées. La toiture a été refaite au XIXe siècle. Le château a connu plusieurs propriétaires : Marguerite de Rohan fit reconstruire l’édifice après sa mise à sac ordonnée par Charles VII, Jacquette de Montberon apporta la seigneurie à André de Bourdeille en 1558, puis la propriété passa aux mains de la famille de Loménie en 1624 jusqu’à la fin du XVIIe siècle ; en 1699 Étienne Chérade acquit le comté et son petit‑fils obtint en 1766 l’érection de la seigneurie en comté, dont il fut ensuite dépossédé pendant la Révolution. Le plan du château se présente comme deux quadrilatères accolés dans le sens de la longueur, l’un étant partiellement prolongé d’un appentis au sud ; cette implantation au sol semble correspondre à celle de l’édifice roman, à l’exception de la partie sud. Une petite porte en plein cintre, aujourd’hui murée sur la façade nord, et la moitié inférieure du mur sud pourraient appartenir à cet état primitif. Un escalier en vis, logé dans une tourelle hexagonale sur la façade ouest, dessert les quatre étages, et des fenêtres à meneaux ainsi que des meurtrières ont été conservées. Toutes les dépendances, les jardins et les remparts ont disparu. La grande salle du premier étage comporte un décor héraldique important, daté de 1610, constitué d’une frise d’environ cinquante écus peints. Selon certaines descriptions, il ne subsisterait aujourd’hui que la tourelle polygonale, tandis que d’autres sources évoquent encore plusieurs éléments conservés.

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