Château de Montculot

Crédit photo : François Collard - Sous licence Creative Commons

Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XVe siècle

Construction initiale

1748

Reconstruction majeure

1751

Agrandissement du château

1760

Achèvement et décoration

1801

Résidence d'Alphonse de Lamartine

2003

Inscription monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le château en totalité, le portail, le sol du parc et du jardin (cad. A 12 à 27, 104) : inscription par arrêté du 29 octobre 2003

Personnages clés


Jaques le Maire	Seigneur de Montculot mentionné en 1525.
Antoine Duprat	Propriétaire du château en 1688.
André Le Belin	Reconstruit le château en 1748.
Louis-François de Lamartine	Achète et décore le château en 1760.
Alphonse de Lamartine	Réside au château à partir de 1801 et poursuit les travaux.

Origine et histoire du Château de Montculot

Le château de Montculot, situé à Urcy (Côte‑d'Or, Bourgogne‑Franche‑Comté), présente des parties anciennes du XVe siècle et des remaniements entrepris à partir de 1751. Il se dresse sur la rive ouest de la RD 35, entre deux buttes témoins, au pied de la butte de la Motte, à 1 500 m au nord‑est d'Urcy. En 1525, Jaques le Maire est mentionné comme seigneur de Montculot. En 1688, Antoine Duprat possède un château formé d'un corps de logis et de deux pavillons couverts de laves, que André Le Belin fait reconstruire en 1748. L'édifice, agrandi à partir de 1751, est acheté inachevé en 1760 par Louis‑François de Lamartine, qui décore l'intérieur et aménage les jardins. Son neveu Alphonse de Lamartine y réside à partir de 1801, en hérite en 1826 et poursuit les travaux de restauration. Il améliore la route d'accès, fait construire un presbytère à Urcy pour rétablir le culte catholique, crée une école de filles et fait don d'une cloche à la commune, mais doit revendre le domaine en 1831 pour racheter la maison familiale de Milly. Le plan du château est essentiellement rectangulaire; il comprend un rez‑de‑chaussée, un étage carré et des combles couverts d'un toit à brisis et terrassons. Une aile en retour d'équerre abrite l'ancienne chapelle. La demeure conserve des boiseries et des cheminées en marbre du XVIIIe siècle. La longue façade s'étire à proximité de la route départementale et une tour carrée flanque le corps de logis central, où subsistent des moulures du début du XVIe siècle. Un gros colombier, aujourd'hui dépourvu de toit, jouxte la bâtisse, complétée au nord par des bâtiments de communs en mauvais état. Le site est décoré de pièces d'eau alimentées par quatorze sources du voisinage. L'ensemble du château, le portail ainsi que le sol du parc et du jardin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 2003.