Château de Montmelas à Saint-Julien dans le Rhône

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Montmelas

  • Château de Montmelas
  • 69640 Saint-Julien
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Château de Montmelas
Crédit photo : PHILDIC - Sous licence Creative Commons

Patrimoine classé

Voir commune de : Montmelas-Saint-Sorlin

Origine et histoire du Château de Montmelas

Le château de Montmelas est un ancien château fort situé sur la commune de Montmelas-Saint-Sorlin, à la limite de Saint-Julien, dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il se dresse sur un promontoire d'où la vue porte jusqu'au Mont Blanc. Le toponyme Montmelas dérive du latin mons malatus, « mont chargé de fruits », issu de malum, « pomme », et désigne également d'autres fruits de forme similaire. Un château est mentionné dès 977 et, au XIe siècle, la place forte appartient aux sires de Beaujeu. La seigneurie passe ensuite entre plusieurs familles, parmi lesquelles les Beaujeu, les Bourbon, les Albon, les Clèves-Nevers, les Arod de Montmelas, les Tournon‑Simiane, les Chabannes La Palice, les Durat et les Harcourt. En 1331 la propriétaire est Jeanne de Châteauvillain; en 1520 le fief appartient à Anne de France; la seigneurie change de mains à plusieurs reprises et est acquise aux enchères par Jean Arod en 1566. Jean Arod est tué en 1593 en repoussant une attaque; la famille Arod demeure présente aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec notamment François Arod (1716-1752) et Blaise, marquis de Montmelas, dont l’épouse Marguerite‑Catherine Haynault reste au château jusqu’en 1823. Pendant la Révolution, Gaspard de Montmelas est emprisonné à Lyon; Agnès Louise, veuve de Gaspard d'Arod et fille reconnue de Louis XV et de Catherine Haynault, lègue le domaine à son arrière‑petite‑fille Louise Hélène Léonie de Tournon‑Simiane. Le domaine passe ensuite par mariage aux familles de Chabannes La Palice et de Durat, puis à la famille d'Harcourt, qui en est aujourd'hui propriétaire. Construit au XIIe siècle, le château a été profondément remanié au fil des siècles et restauré dans une esthétique néo‑gothique au XIXe siècle, après 1828, par l'architecte lyonnais Louis Dupasquier d'après un dessin du XVIIe siècle. Il conserve néanmoins de nombreux éléments des XVe et XVIe siècles; les travaux du XIXe siècle visaient à restituer l'apparence d'une forteresse médiévale complète. Du château médiéval subsistent notamment un donjon cylindrique dominant une enceinte quadrangulaire flanquée de poivrières, une vaste basse‑cour et des braies; l'enceinte extérieure est crénelée. Propriété privée et domaine viticole, le château est ouvert aux visites pour les groupes sur rendez‑vous et pour les particuliers à des dates annoncées, notamment en juillet et août, ainsi que lors des Journées du patrimoine; il propose également des chambres d'hôtes sur réservation. L'ensemble des bâtiments et des jardins — jardin à la française, enceinte castrale, château, communs, tours, porches, chapelle, cours, basse‑cour, cuvage et panthéon — ainsi que le parc, son mur d'enceinte, ses deux portes d'entrée, le système hydraulique, le potager et leurs dépendances, ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 29 juin 2000. Les armoiries des familles qui se sont succédé au château figurent dans l'iconographie et les décors héraldiques du domaine.

Liens externes