Château de Nancay à Nançay dans le Cher

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Nancay

  • 169-172 La Borne
  • 18330 Nançay
Château de Nancay
Château de Nancay
Crédit photo : cisko66 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XVe siècle
Construction du château
XVIe siècle
Reconstruction des communs
XVIIe siècle
Ajout de dépendances
Fin du XIXe siècle
Restauration et réédification
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du château et des communs ; escalier intérieur monumental situé dans l'aile sud du château ; façades et toitures de l'ancienne ferme dénommée actuellement le Grenier de Villâtre (cad. G 297) : inscription par arrêté du 9 juillet 1986

Personnages clés

Jean de La Châtre Bailli de Gien ayant obtenu l'autorisation de fortifier le château en 1413.
Louis Pépin-Lehalleur Acquéreur du château en 1848, responsable de la reconstruction du logis.
Pépin-Lehalleur Propriétaire ayant restauré et réédifié le château à partir de 1895.

Origine et histoire du Château de Nancay

Une maison forte est mentionnée en 1388 sur cette terre, alors propriété de la famille de La Châtre. En 1413, Jean de La Châtre, bailli de Gien, obtint du duc Jean de Berry l'autorisation de fortifier son château, autorisation qui ne fut mise à exécution qu'à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, période de construction du château actuel. Un aveu de 1464 évoque la motte et le château, signalant la destruction de l'édifice antérieur et l'édification, à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle, d'un nouveau château dont ne subsistent que la tour sud‑ouest et des fondations. Les communs du domaine furent reconstruits à la fin du XVIe siècle ; d'autres dépendances datées du XVIIe siècle, liées à la famille de La Châtre, sont également signalées. Le logis, en ruine à la fin du XVIIIe siècle, fut reconstruit autour d'importants vestiges pour Louis Pépin‑Lehalleur, acquéreur en 1848, puis l'ensemble fut restauré et réédifié à partir de 1895 pour Pépin‑Lehalleur. À l'écart, au nord‑est, un groupe de bâtiments ayant servi de ferme, dont la fonction d'origine demeure inconnue, peut être identifié au grand corps de logis où résidaient les escuyers, cité en 1631.

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