Château de Pérennou à Plomelin dans le Finistère

Château de Pérennou

  • 29700 Plomelin
Château de Pérennou
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Château de Pérennou
Château de Pérennou
Château de Pérennou
Crédit photo : Moreau.henri - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Patrimoine classé

Le château de Pérennou, soit les façades et toitures du château, les pièces du rez-de-chaussée, à savoir le hall d'entrée, les deux salons et la chapelle, le parc dessiné par Denis Bülher, tels que délimité en rouge sur le plan annexé à l'arrêté (cad. D 159 à 163, 166, 167, 169, 1366, 1452, 1886, 1888, 1891, 1893, 1895, 1897, 1899, 1902, 1903, 1905, 1907, 1909 et 1911) : classement par arrêté du 13 avril 2017

Origine et histoire

Le château de Pérennou, situé au lieu-dit du Pérennou à Plomelin, près de Quimper, a été réhabilité au XIXe siècle et illustre la qualité des transformations néo-gothiques et néo-renaissances opérées sur un ancien manoir. Il est associé à la seigneurie dont il porte le nom et s’inscrit dans un site naturel exceptionnel mis en scène par Denis Bülher dans les années 1840. Initialement un manoir classique entouré de jardins à la française, il fut abandonné pendant une décennie après la Révolution, puis profondément remanié sous l’action de la famille du Marhallac'h. La motte féodale et le pigeonnier disparurent au profit de jardins ouverts retrouvant leur pente vers l’Odet. Une première série de travaux, engagée au début du XIXe siècle, restaura la maison dans un esprit classique ; des campagnes datées des années 1805, 1811 et 1819 marquent cette évolution, suivies de la découverte de ruines gallo-romaines en 1833 et de l’achèvement du parc en 1845. À la fin du siècle, une transformation plus radicale a donné au château son aspect néo-gothique : quatre tours circulaires, un avant-corps, un donjon en encorbellement, une chapelle domestique, ainsi que des échauguettes et des tours crénelées contribuent à son caractère pittoresque et cohérent dans le goût romantique. Le parc, aménagé au début du XIXe siècle dans le style anglais, a bénéficié d’une protection renforcée après la découverte des thermes gallo-romains ; il a accueilli des essences rares telles que séquoïas, magnolias, platanes d’Orient et ginkgos, introduites par le propriétaire actuel, M. de Broc. Le domaine a été la résidence de la famille du Marhallac'h, notamment Jacques-Charles du Marhallac'h, qui acquit la maison de Pérennou en 1789, puis de son fils Jean-Félix et de son petit-fils Auguste ; la propriété fut le seul bien familial conservé après la Révolution. L’origine du nom de la seigneurie renvoie aux arbres remarquables du lieu — Perennoù signifiant « poiriers » en breton — et la seigneurie, après avoir appartenu à diverses familles et connu des périodes d’inoccupation, a vu figurer parmi ses titulaires des personnalités locales comme René Mocam du Pérennou, sénéchal de Quimper.

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