Château de Piogé à Availles-Thouarsais dans les Deux-Sèvres

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Piogé

  • Rue de la Tour
  • 79600 Availles-Thouarsais
Crédit photo : Addio79 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction du donjon
XIIIe siècle
Ajout de la chapelle
XIVe siècle
Reconstruction du donjon
Fin XVe siècle - Début XVIe siècle
Construction du logis
XVIIe siècle
Réaménagement du logis
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Ensemble des bâtiments, ainsi que le sol des parcelles sur lesquelles ils sont situés, constituant le château (cad. D 1270, 1271, 2162, 2163) : inscription par arrêté du 26 septembre 1995

Personnages clés

Philippe Auguste Roi de France responsable de la destruction initiale de la forteresse en 1207.

Origine et histoire du Château de Piogé

La forteresse a été détruite une première fois par Philippe Auguste lors de la conquête du Poitou en 1207. Le donjon, édifié à flanc de coteau, est enfermé dans des murailles qui forment une cour rectangulaire flanquée de tours d'angle. Il est renforcé au sud par des contreforts rectangulaires et par une tour ronde dans chacun des angles nord-ouest et nord-est. Une salle voûtée à arcades en sous-sol et des traces de peinture murale sont encore observables. Daté du XIIe siècle, le donjon a vraisemblablement été reconstruit au XIVe siècle. À l'est, une chapelle rectangulaire s'ouvre par une porte ogivale et pourrait remonter au XIIIe siècle. Devant l'état de vétusté du donjon, un logis a été élevé entre deux tours de flanquement de la courtine, munie d'un chemin de ronde ; ce logis, daté de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, a été réaménagé aux XVIIIe et XXe siècles. La petite cour située entre le logis et le donjon est fermée à l'ouest par une tour-porte à arc ogival, probablement du XIIIe siècle, et précédée d'une cour de communs implantés entre le rocher et la courtine, datée du XVIIIe siècle. Un châtelet d'entrée, composé de deux tours rondes reliées par une porte en plein cintre surmontée de mâchicoulis, ferme cette cour. En dehors de l'enceinte, en contrebas de la courtine, se trouve un pigeonnier circulaire.

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