Château de Pizançon à Chatuzange-le-Goubet dans la Drôme

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Pizançon

  • 6 Allée des Serments
  • 26300 Chatuzange-le-Goubet
Crédit photo : Médiathèques Valence Romans agglomération - Sous licence Creative Commons
Propriété privée Propriété privée, pas de visite.

Frise chronologique

Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
900
1000
1600
1700
1800
1900
2000
IXe siècle
Origine maison forte
Fin du XVIe siècle
Passage à la famille de La Croix-Chevrières
1793
Destruction du château
XIXe siècle
Reconstruction du château
15 octobre 1982
Classement Monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. AB 324) : inscription par arrêté du 15 octobre 1982 ; Escalier intérieur avec sa rampe à balustres (cad. AB 324) : classement par arrêté du 15 octobre 1982

Personnages clés

Charles de Poitiers-Valentinois Seigneur de Clérieux et de Saint-Vallier, propriétaire des terres.
Marquis de La Croix-Chevrières Reconstruit le château au XIXe siècle.

Origine et histoire du Château de Pizançon

Château de Pizançon

Le site de Pizançon, à Chatuzange-le-Goubet (Drôme), s'est d'abord développé dès le IXe siècle comme une maison forte avant d'évoluer en château médiéval. À la fin du Moyen Âge, les terres furent le fief de Charles de Poitiers-Valentinois, seigneur de Clérieux et de Saint-Vallier, puis passèrent à la famille de La Croix-Chevrières à la fin du XVIe siècle. Le château féodal, composé de quatre corps de logis formant une tour carrée avec de vastes pavillons aux angles, fut pillé et incendié en 1793 par des soldats d’un bataillon de l’Hérault de passage par Romans. Reconstruit au cours de la première moitié du XIXe siècle par le marquis de La Croix-Chevrières, il prend l’allure d’un château de plaisance et d’habitation conforme à l’époque. Le plan actuel est en U ; une petite tour abrite une chapelle et la façade, ainsi que l’escalier intérieur, ont été partiellement inscrits et classés au titre des Monuments historiques par des arrêtés du 15 octobre 1982. Durant la Première Guerre mondiale, les bâtiments furent aménagés en hôpital auxiliaire pour soigner les blessés et les malades de l’armée. Par la suite, le château a été réhabilité en logements ; il reste une propriété privée et n’est pas ouvert aux visites.

Liens externes