Château de Pont-Chevron à Ouzouer-sur-Trézée dans le Loiret

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de Pont-Chevron

  • D122
  • 45250 Ouzouer-sur-Trézée
Château de Pont-Chevron
Château de Pont-Chevron
Château de Pont-Chevron
Crédit photo : Croquant - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
200
300
1800
1900
2000
IIe siècle
Mosaïques gallo-romaines
1896
Début de la reconstruction
1900
Fin de la reconstruction
Début du XIXe siècle
Démolition du château médiéval
1962
Découverte des mosaïques
1983
Ouverture du musée
21 mai 1987
Classement Monument historique
2008
Réaménagement du musée
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du château, des communs et du pavillon d'entrée ; à l'intérieur du château : hall d'entrée, cage d'escalier, salle à manger au rez-de-chaussée de la rotonde, cheminée du salon au rez-de-chaussée avec son trumeau (cad. H 244, 255) : inscription par arrêté du 21 mai 1987

Personnages clés

Louis d'Harcourt Comte ayant commandé la reconstruction du château.
Coulomb et Chauvet Architectes responsables de la reconstruction du château.
Amélie d'Orléans Personnalité ayant séjourné au château dans les années 1910.
Valéry Giscard d'Estaing Ancien président de la République française ayant séjourné au château.

Origine et histoire du Château de Pont-Chevron

Le château de Pont-Chevron est un édifice néo-classique situé à Ouzouer-sur-Trézée, sur la rive droite de la Loire, à l'est de Gien et au nord de Briare. Un château médiéval s'élevait autrefois sur une petite île au milieu de l'étang ; il a été démoli au début du XIXe siècle et il ne subsiste de celui-ci qu'un pont en pierre à deux arches reliant l'île à la rive. La reconstruction moderne, réalisée pour le comte Louis d'Harcourt, a été confiée en 1896 aux architectes Coulomb et Chauvet et achevée en 1900. Le château appartient actuellement à la famille de La Rochefoucauld. Deux mosaïques gallo-romaines du IIe siècle, sans doute issues de thermes, ont été découvertes en 1962 au bord des marais et ont fait l'objet d'études approfondies, suscitant notamment des interrogations sur l'identité d'un portrait figuré. De 1946 à la fin des années 1960, le parc a été mis à disposition des Scouts de France pour des camps estivaux. Un musée consacré à la construction du château et aux mosaïques a été ouvert en 1983 et partiellement réaménagé en 2008 pour accueillir un public plus large. Le site est partiellement classé au titre des Monuments historiques depuis le 21 mai 1987 ; le classement porte sur les façades et toitures du château, des communs et du pavillon d'entrée, ainsi que sur l'entrée, la cage d'escalier, la salle à manger du rez-de-chaussée de la rotonde et la cheminée du salon. Amélie d'Orléans y a séjourné dans les années 1910, de même que Valéry Giscard d'Estaing avant sa présidence. L'édifice se compose d'un corps de logis allongé, percé au nord d'une rotonde ovale en demi-hors-œuvre formant un avant-corps central. Les communs ont un plan rectangulaire ponctué d'un avant-corps central au sud ; un vaisseau central distribuait les remises à voitures et les écuries. Deux ailes en quart de cercle, disposées de part et d'autre et en vis-à-vis du château, se terminent par deux pavillons, celui de l'ouest abritant la chapelle. Le décor de façade se concentre surtout sur les frontons, mais il se retrouve aussi ailleurs : des clefs sculptées en forme d'agrafes et des guirlandes de fleurs soulignent les baies, tandis qu'un bossage en table anime le pavement des trumeaux. Une balustrade court tout autour de l'édifice. À l'intérieur, le hall d'entrée présente un décor architecturé en écho aux façades ; la salle à manger montre une gypserie peinte en faux marbre et le salon est orné de panneaux sur toile représentant des animaux. Le domaine comprend des jardins à la française, un jardin potager, une roseraie et un étang de 27 hectares, où subsistent des vestiges du château fort primitif.

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