Première mention du fief 1267 (≈ 1267)
Le château est mentionné pour la première fois avec Guyot David comme seigneur.
XIIIe siècle
Construction des tours
Construction des tours XIIIe siècle (≈ 1350)
Les trois tours cylindriques pourraient dater de cette période.
Fin XVe - début XVIe siècle
Reconstruction du logis
Reconstruction du logis Fin XVe - début XVIe siècle (≈ 1625)
Le logis est reconstruit, formant un rectangle avec trois tours circulaires.
1810
Rénovation majeure
Rénovation majeure 1810 (≈ 1810)
Modification des charpentes et ajout d'un pavillon rectangulaire.
2002
Création des jardins
Création des jardins 2002 (≈ 2002)
Les jardins sont créés et classés 'jardin remarquable'.
2006
Classement historique
Classement historique 2006 (≈ 2006)
Le château est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le logis et les tours de défense, en totalité (cad. AY 53) : inscription par arrêté du 18 septembre 2006
Personnages clés
Guyot David
Premier seigneur attesté de Puyvidal en 1267.
Hugues de Lusignan
Comte d'Angoulême à qui Guyot David rend hommage.
Charles de Livron
Seigneur ayant acquis Puyvidal en 1456, famille conservant le château jusqu'en 1908.
Origine et histoire du Château de Puyvidal
Le château de Puyvidal, fief mentionné dès 1267, domine la vallée du Bandiat à Saint‑Projet‑Saint‑Constant en Charente. L'origine du patronyme Vidal est inconnue ; le premier seigneur attesté, Guyot David, rend hommage en 1267 au comte d'Angoulême Hugues de Lusignan. Par des dotations et des héritages féminins, la seigneurie change plusieurs fois de famille et passe en 1456 à Charles de Livron ; la famille de Livron conserve Puyvidal jusqu'en 1908. Le logis, reconstruit à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, se présente comme une demeure fortifiée médiévale qui formait à l'origine un rectangle dont subsistent trois tours circulaires. Ces trois tours cylindriques pourraient dater du XIIIe siècle. L'angle nord‑ouest est occupé par un pavillon rectangulaire remanié en 1810, remplaçant la tour nord‑ouest. La tour sud‑ouest aurait pu servir de salle de justice, mais sa transformation en appartement en a fait disparaître les particularités. La façade sud conserve des fenêtres à meneaux et une porte ogivale dont les nervures sont ornées de crosses végétales terminées par un panache, flanquée de pinacles, tandis que la façade nord, plus austère, a gardé son aspect originel. Le bâtiment principal est surmonté de trois cheminées octogonales couronnées d'ornements gothiques. L'intérieur présente un escalier en vis en œuvre, des cheminées des XVIIe et XIXe siècles et, au dernier niveau, une série de cheminées gothiques alternant avec des coussièges. La maison fortifiée est adossée aux restes de la courtine nord ; un bâtiment du XIXe siècle a été construit à l'emplacement de la courtine et de la porte médiévale. Au début du XIXe siècle (1810), les charpentes ont été modifiées, remplaçant les structures en tiers point par des toits plats entourés d'une romaine. Les jardins, créés en 2002 et classés « jardin remarquable », comprennent une large pelouse, un labyrinthe de buis, une allée de cyprès, un petit bois de charmilles, un jardin floral et un potager. Le château a été inscrit au titre des monuments historiques le 18 septembre 2006.