Château de Quillan dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Quillan

  • 7-15 Rue du Château
  • 11500 Quillan
Château de Quillan
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Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

Château (ruines) (cad. B 1796) : inscription par arrêté du 24 avril 1954

Origine et histoire du Château de Quillan

Le château de Quillan, situé sur la commune de Quillan (Aude), occupe les vestiges d'une fortification liée à la seigneurie des archevêques de Narbonne depuis le XIIe siècle. Quillan est cité dès 782 dans un jugement en faveur de l'archevêque de Narbonne, et la première mention explicite du château remonte à 1125. Pendant la croisade des Albigeois, Simon de Montfort s'empara de Quillan et en confia la garde à Guy de Lévis ; les archevêques retrouvèrent ensuite leurs droits, confirmés par des accords mentionnés en 1280. L'édifice actuel paraît avoir été élevé en une seule campagne homogène, entre la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle, en s'appuyant sur des fortifications antérieures ; l'appareil à bossages et certains traits attribués à la période de Philippe le Hardi confortent cette datation. En 1280 Philippe III le Hardi abandonna la localité à Pierre de Montbrun moyennant 3 000 livres tournois ; en 1332 Philippe VI obtint le château pour 5 000 livres tournois ; il réintégra ensuite vraisemblablement l'archevêché, qui le possédait encore en 1351. Le plan est essentiellement carré, renforcé aux angles par de petites échauguettes de plan carré à angles abattus reposant sur cinq assises en encorbellement, et, sur un côté, par une tour-porte qui servait d'entrée défensive. Les parements présentent des assises à bossages ; les archères, généralement bien conservées, sont au nombre de cinq par face, longues et rectilignes avec un petit ébrasement carré à la base. À la base de la face sud subsiste l'ancienne entrée en arc brisé ; à l'est, un prolongement correspond à la porte d'entrée aujourd'hui murée. Le château connut de nombreuses vicissitudes : il subit un incendie probable lié aux guerres franco-espagnoles à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle, puis fut assiégé et incendié par les protestants en 1573. Une visite dressée en 1628 signale que le château avait déjà été détruit par un incendie environ un siècle auparavant et décrit des lieux en très mauvais état, avec planchers pourris, tour-porche murée et accès précaires. Partiellement restauré et réoccupé à la fin du XVIe siècle, il se dégrada au XVIIe et au XVIIIe siècle avant d'être démantelé dans les années 1735–1736. Vendu au début du XIXe siècle, il fut acquis par la commune en 1950, qui y fit édifier un château d'eau occupant le quart sud-est de la cour. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1954.

Liens externes