Première attestation 1415 (≈ 1415)
Le château est mentionné comme « maison forte de Quincivet ».
XVe siècle
Construction initiale
Construction initiale XVe siècle (≈ 1550)
Édification du château à la fin du Moyen Âge.
1789-1794
Commune éphémère
Commune éphémère 1789-1794 (≈ 1792)
Quincivet devient une commune avant d'être rattachée à Saint-Vérand.
Années 1970
Restauration majeure
Restauration majeure Années 1970 (≈ 1970)
Importants travaux de restauration du château.
1980
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1980 (≈ 1980)
Les façades, toitures, escalier et cheminée sont inscrits.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures ; l'escalier à vis ; la cheminée de la grande salle du premier étage (cad. A 698) : inscription par arrêté du 28 avril 1980
Personnages clés
Famille Bressieux
Ancien propriétaire du château avant la famille La Porte de L'Arthaudière.
Famille La Porte de L'Arthaudière
Propriétaire du château jusqu'à la Révolution française.
Origine et histoire du Château de Quincivet
Le château de Quincivet est situé à Saint-Vérand (Isère), en Auvergne‑Rhône‑Alpes, le long de la route de Quincivet et à proximité de la RD518 qui relie Saint‑Marcellin à Saint‑Étienne‑de‑Saint‑Geoirs. La gare la plus proche est celle de Saint‑Marcellin, sur la ligne de Valence à Moirans, desservie par les trains TER Auvergne‑Rhône‑Alpes. L'édifice, attesté en 1415 sous le nom de « maison forte de Quincivet », a été édifié à la fin du Moyen Âge, probablement au XVe siècle. Il appartint aux Bressieux puis à la famille La Porte de L'Arthaudière, qui en demeura propriétaire jusqu'à la Révolution française. Entre 1789 et 1794, une éphémère commune porta le nom de Quicinet avant d'être rattachée à Saint‑Vérand. Les façades et les toitures du château ainsi que l'escalier à vis et la cheminée de la grande salle au premier étage sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 28 avril 1980. Le bâtiment se présente comme une imposante construction en maçonnerie de galets, agrémentée d'une tour d'angle et couverte d'une toiture à faible pente en tuiles canal, caractéristique de cette partie du Dauphiné. Il a conservé en grande partie son état d'origine avec une salle haute et une salle basse, chacune pourvue d'une cheminée monumentale, reliées par un escalier à vis. Les façades sont percées de fenêtres à meneaux finement moulurés, reposant sur des appuis filants en molasse munis de culots sculptés. L'édifice a fait l'objet d'une importante restauration dans les années 1970. Des visites commentées ont été organisées lors de l'édition 2018 des Journées du patrimoine.