Construction du château 1719 (≈ 1719)
Construction du château par Jacques-Philippe de La Folie de Vornes.
1811
Achat par Herbet
Achat par Herbet 1811 (≈ 1811)
Achat du château par Jean-Baptiste Herbet, négociant à Lisbonne.
5 décembre 1975
Inscription monument historique
Inscription monument historique 5 décembre 1975 (≈ 1975)
Le château est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures du château y compris les bâtiments bordant la cour d'honneur ; la grille d'entrée avec son portail ; l'escalier intérieur avec sa rampe en bois ; la cheminée en marbre de la salle à manger du rez-de-chaussée ; les pièces suivantes avec leur décor : le salon et le petit salon au rez-de-chaussée ; les deux chambres à alcôves, deux chambres de l'aile côté jardin et la chambre de l'aile en retour sur la cour d'honneur au premier étage ; les façades et les toitures de la ferme (cad. D 207, 210) : inscription par arrêté du 5 décembre 1975
Personnages clés
Jacques-Philippe de La Folie de Vornes
Constructeur du château en 1719.
Jean-Baptiste Herbet
Négociant à Lisbonne qui a acheté le château en 1811.
Origine et histoire du Château de Raincheval
Le château de Raincheval se situe sur la commune de Raincheval, dans le nord du département de la Somme. Il a été construit en 1719 par Jacques-Philippe de La Folie de Vornes. En 1811, il a été acheté par Jean-Baptiste Herbet, négociant à Lisbonne originaire de Contay. Il appartient aujourd'hui à la famille de Thieulloy, descendante des Herbet. L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 5 décembre 1975.
Édifié sur le flanc d'un plateau, le château s'ouvre par une grille monumentale en hémicycle dont le portail est encadré par deux piliers. La cour d'honneur présente une pelouse à la française. Le bâtiment principal, en pierre calcaire, s'élève sur deux niveaux et est coiffé d'une toiture mansardée. La façade, sobre, est rythmée par des pilastres ; au centre, la porte d'entrée est surmontée d'une fenêtre à balcon, elle-même couronnée d'un fronton triangulaire. En retour d'équerre, un bâtiment mansardé prolonge l'édifice principal. L'aile gauche est complétée par une orangerie à arcade. À droite, un mur sépare le château de la ferme voisine, également datée du XVIIIe siècle. Le colombier octogonal compte plus de 300 boulins (référence souhaitée).
Bibliographie : Philippe Seydoux, Les Châteaux de la Somme, Paris, Nouvelles éditions latines. Voir aussi les listes des châteaux et des monuments historiques de la Somme et les ressources en ligne telles que la base Mérimée et les portails consacrés aux châteaux, aux monuments historiques et au département de la Somme.