Château de Ramefort à Valeuil en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Ramefort

  • Ramefort
  • 24310 Brantôme en Périgord
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle, XVe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du château à l'exception du bâtiment annexe (cad. A 205) : inscription par arrêté du 15 décembre 1980

Origine et histoire du Château de Ramefort

Le repaire aurait été construit au XIe siècle. Bâti à pic sur le rocher et ceint d’un mur percé de meurtrières, il commande la route qui longe la rivière, à mi‑chemin entre Brantôme et Bourdeilles. Le corps de logis principal conserve le mur ancien du donjon, percé d’une fenêtre trilobée, et était autrefois flanqué de trois tours rasées à la Révolution. À l’origine, la forteresse comprenait une tour maîtresse romane de plan carré, construite sur le rocher, accompagnée d’une tour de guet. Après la guerre de Cent Ans, elle fut complétée par un corps de logis à l’ouest, une grosse tour d’angle au nord‑est avec une chapelle au sous‑sol et une tour d’escalier octogonale. Le châtelet d’entrée, daté du XVe siècle, ferme la cour qui formait une enceinte complète lorsqu’il était relié au corps de logis par un mur de défense aujourd’hui détruit. Les bâtiments annexes de la cour furent remplacés au XIXe siècle par les constructions actuelles, parmi lesquelles figure une galerie à colonnes. Aux XVe et XVIe siècles, le domaine de Ramefort s’étendait sur la rive gauche de la Dronne et possédait des dépendances à Bourdeilles, Brantôme et Condat. Les seigneurs de Ramefort sont cités pour la première fois au XIIe siècle dans le cartulaire de l’abbaye de Ligueux ; vassaux des abbés de Brantôme, Pierre et Guillaume de Ramefort leur rendirent hommage en 1449. Le fief passa aux Mourenne au XVIe siècle, aux Barriasson au siècle suivant, puis aux Durand de Ramefort depuis le XVIIIe siècle. À la fin du XIXe siècle, Dubet exhaussa la tour octogonale, la couvrit d’ardoises comme le logis et ajouta un nouveau bâtiment. Au milieu du XXe siècle, on dérestaura les réalisations entreprises par l’architecte. Les anciennes écuries, qui reliaient le corps de logis au châtelet, furent remplacées en 1935 par d’autres bâtiments. Les années 1980 ont vu la surélévation du mur est de la tour maîtresse.

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