Château de Roche la Molière à Roche-la-Molière dans la Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château de Roche la Molière

  • 1 Rue Victor Hugo 
  • 42230 Roche-la-Molière
Château de Roche la Molière
Château de Roche la Molière
Château de Roche la Molière
Château de Roche la Molière
Château de Roche la Molière
Château de Roche la Molière
Crédit photo : Daniel Villafruela. - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle, XVIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures, escalier du XVIIIe siècle, escalier à vis de l'angle Nord-Est de la cour, rempart Nord, à l'Ouest le mur de soutènement des jardins avec ses arcades, les anciennes cuisines (cad. AI 363) : inscription par arrêté du 17 décembre 1985

Origine et histoire du Château de Roche la Molière

Le château de Roche‑la‑Molière est un édifice inscrit aux monuments historiques le 17 décembre 1985. Les seigneurs de Roche‑la‑Molière se succédèrent par alliances : la grande famille forézienne de Lavieu, puis les d'Augerolles (ou d'Ogerolles), originaires de la région de Feurs et Salt‑en‑Donzy, qui ont donné leur nom à Ogerolles en Saint‑Romain et Saint‑Just ; au sein de cette famille, Antoine d'Augerolles et son fils Jean furent tués le 31 mars 1584 lors d'une embuscade à la Rochette, l'assassin ayant ensuite été gracié par Henri III. Les Capponi de Feugerolles puis les Charpin de Feugerolles prirent ensuite la succession. Le 10 août et le 25 octobre 1677, Madeleine du Peloux, veuve de Gaspard Capponi de Feugerolles, puis sa fille Catherine‑Angélique Capponi vendirent Roche pour 111 000 livres à Jean‑François Anselmet des Bruneaux. Catherine‑Angélique et son mari Pierre‑Hector de Charpin reprirent toutefois Roche le 20 août 1683 par échange avec Claude‑Gabriel Anselmet contre la part de Saint‑Just‑lès‑Velay relevant de Feugerolles. Leur petit‑fils Jean‑Baptiste‑Michel Charpin de Feugerolles épousa Anne‑Marie Anselmet des Bruneaux, dame de Saint‑Just‑en‑Feugerolles. Le 12 (ou 16) décembre 1683, Pierre‑Hector et Catherine‑Angélique vendirent Roche à Pierre Duon, président des Trésoriers de France à Lyon, pour 74 500 (ou 76 000) livres. La veuve de Pierre Duon, Madeleine Chappuis de La Faye, céda le 21 avril 1719 le domaine à Jean Perrin de Vieux‑Bourg, ancien échevin de Lyon. Son fils Alexis‑Bonaventure Perrin de Vieuxbourg vendit le 25 janvier 1745 le château pour 136 000 livres à Jean‑Louis Girard, écuyer, qui fut tué le 9 août 1746 en duel à Lorient ; il était fils du secrétaire du roi Pierre Girard. Marie Girard, sœur de Jean‑Louis, et son mari Pierre‑Antoine Chappuis de Maubon aliénèrent ensuite le bien en 1765 au duc de Chârost et d'Ancenis. Le duc, qui avait obtenu la concession houillère de Roche en 1766 (concession cédée en 1786 à René Eustache d'Osmond), vendit le domaine le 26 février 1772 à Jacques Neyron pour 205 000 livres. Jacques Neyron (1733‑1811), négociant, secrétaire du roi en 1768 et maire de Saint‑Étienne de 1778 à 1783, fit d'importants travaux, surtout d'aménagement intérieur des salons ; il fut le dernier seigneur de Roche‑la‑Molière. La ville acquit le château des descendants des Neyron en 1951 pour y installer brièvement un collège, puis le confia à la Société d'histoire locale. Aujourd'hui, le château est un espace culturel accueillant des expositions ; l'ensemble comprend un vaste parc avec sentiers, aires de jeux pour enfants et, au nord, des voûtes qui témoignent du passé.

Liens externes