Château de Rosamel à Frencq dans le Pas-de-Calais

Château de Rosamel

  • 62630 Frencq
Crédit photo : Clément Bourgeois éd. - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1710
Acquisition par Louis du Campe
1770
Reconstruction du château
1820
Fin des travaux
1919
Vente du château
1966
Classement Monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du château et des communs, y compris celles des deux pavillons accolés aux communs ; douves (cad. B 79) : inscription par arrêté du 7 novembre 1966

Personnages clés

Louis du Campe Seigneur de Tardinghen et acquéreur de la seigneurie de Rosamel en 1710.
Claude Louis Marie du Campe de Rosamel Petit-fils de Louis du Campe, initiateur de la reconstruction du château en 1770.
Claude du Campe de Rosamel Fils de Claude Louis Marie, officier de marine et héritier du château.
Giraud Sannier Architecte boulonnais responsable de la reconstruction du château.

Origine et histoire

Le château de Rosamel est situé à Frencq, dans le Pas-de-Calais, entre Montreuil et Boulogne-sur-Mer, à 12 km de la mer et à 9 km de l'autoroute A16. L'édifice actuel et ses dépendances datent de la fin du XVIIIe siècle, mais ils reposent sur les fondations d'une maison forte du XVe siècle. En 1710, Louis du Campe, seigneur de Tardinghen et maître particulier des Eaux et forêts du Boulonnais, acquiert la seigneurie de Rosamel, qui comprenait alors un château et une basse cour. En 1770, son petit-fils Claude Louis Marie du Campe de Rosamel fait appel à l'architecte boulonnais Giraud Sannier pour reconstruire la demeure ; les travaux ne seront achevés qu'en 1820. À sa mort en 1808, la propriété revient à son fils Claude du Campe de Rosamel, officier de marine devenu ensuite ministre de la Marine et pair de France. La famille conserve le château tout au long du XIXe siècle, avant de le vendre en 1919. Entièrement bâti en pierre, l'édifice présente un plan homogène composé de quatre corps de logis disposés en carré autour d'une étroite cour intérieure assimilable à un puits de lumière. L'élévation compte trois niveaux sur sous-sol et est couverte d'un toit en ardoise de faible hauteur. La cour d'honneur, fermée par une grille, est bordée de deux bâtiments de dépendances ; l'un a conservé sa toiture, l'autre, aujourd'hui découvert, abritait notamment une chapelle. Resté hors d'eau jusqu'aux années 1970, le château est aujourd'hui à l'état de ruine, une partie du toit et des planchers ayant été effondrés. Il est bordé sur un côté par un corps de ferme et s'inscrivait autrefois dans un parc percé de longues perspectives aujourd'hui converties en terres cultivées. Depuis 1966, le château de Rosamel est inscrit au titre des Monuments historiques. Pour approfondir, on peut consulter les travaux de Michel Parenty et Henri Lorge (Gentilshommes et Laboureurs du Boulonnais, tome 1) et de Philippe Seydoux (Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais, tome 2).

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