Château de Rouville

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Propriété privée

Frise chronologique

Haut Moyen Âge

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

900

1000

…

1400

1500

…

1800

1900

2000

IXe siècle

Forteresse initiale

1492

Reconstruction du château

1816

Transformation de l'église

1846

Restauration par Châtelain et Lavenant

XVIIIe siècle

Démolition partielle

Après 1850

Création du parc

1863

Réaménagement néo-Renaissance

30 août 2001

Inscription aux monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et toitures du château ainsi que les deux premiers niveaux superposés de galeries, la salle à manger, la salle de billard, le petit salon, le grand salon, la bibliothèque et la chambre dite "de Rumont" située à l'étage ; les façades et toitures de la basse-cour du château et de la ferme de Rouville ; les façades et toitures de la chapelle et de l'orangerie ; le parc en totalité (cad. AC 2 à 14, 50, 53, 55 à 68, 70 à 77, 236, 276 à 282, 298, 335) : inscription par arrêté du 30 août 2001

Personnages clés


Hector de Boissy	Grand panetier du roi Charles VIII, reconstructeur du château en 1492.
Ernest et Alphonse Gabriel d'Aboville	Mécènes de la rénovation
Magne	Architecte responsable du réaménagement néo-Renaissance du château en 1863.
Victor Châtelain	Architecte ayant participé à la restauration du château en 1846.
Lavenant	Architecte ayant participé à la restauration du château en 1846.
Ernest d'Aboville	Propriétaire du château ayant commandité des travaux de réaménagement.
Alphonse-Gabriel d'Aboville	Propriétaire du château ayant commandité des travaux de réaménagement.

Origine et histoire du Château de Rouville

Le château de Rouville, situé sur la commune de Malesherbes (Loiret, Centre-Val de Loire), occupe un site reconstruit en 1492 par Hector de Boissy, grand panetier du roi Charles VIII, sur les ruines d’une forteresse du IXe siècle. Il présente aujourd’hui un plan rectangulaire en U autour d’une cour centrale terrassée ; la courtine a été en grande partie démolie au XVIIIe siècle. Ce logis de caractère défensif a été l’objet de restaurations successives au XIXe siècle : en 1846 par les architectes Châtelain et Lavenant, qui proposèrent notamment l’adjonction d’une tour polygonale demi-hors-œuvre au centre de la façade est et la création d’une tourelle suspendue dans l’angle sud-ouest, et à partir de 1863 par l’architecte Magne pour le compte d’Ernest et d’Alphonse-Gabriel d’Aboville, qui ont réaménagé le château dans un esprit néo-Renaissance. L’intérieur a été profondément remanié et les ouvertures régularisées ; une galerie a été ajoutée, adossée à la courtine ouest. Certaines boiseries intérieures ont été complétées par des éléments provenant des châteaux de Chemault (démoli en 1850) et de Rumont (aujourd’hui en ruines). L’ancienne église paroissiale médiévale de Rouville a été rachetée en 1816 par les propriétaires qui l’ont transformée en chapelle privée et restaurée (porche, vitraux, maître-autel). Les communs subsistent à proximité, organisés autour d’une basse-cour, ainsi qu’un pigeonnier. L’ensemble s’ouvre sur un vaste parc paysager planté après 1850, qui conserve des essences antérieures et descend vers le cours de l’Essonne ; l’orangerie du XVIIIe siècle y a été conservée. Le château se trouve au nord du centre-ville de Malesherbes, près de la route départementale 132, et à proximité du sentier de grande randonnée GR 655 (Via Turonensis) ainsi que du cours de l’Essonne. Le château, ses dépendances et le parc sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 30 août 2001.