Origine et histoire du Château de Saint-André à Briord
Le château de Saint-André est un ancien château fort du XIIIe siècle dont les ruines se dressent sur la commune de Briord (Ain, Auvergne-Rhône-Alpes). Les inscriptions mérovingiennes qu'il conserve sont inscrites au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Les vestiges occupent une hauteur à la pointe d'un rocher, à environ 2 km au sud-sud-est de Briord ; l'accès se fait depuis la RD79a et, après le carrefour avec la RD19, par un chemin qui rejoint Flévieu. La seigneurie, d'abord possédée par la famille de Briord, passa par héritages, ventes et inféodations aux comtes de Savoie puis, en 1343, au domaine royal, avant d'être à nouveau inféodée à plusieurs familles, notamment Chapponay et Groslée. Elle échut ensuite à la maison de Viry puis, par alliances, aux Montbel d'Entremont, qui obtinrent l'érection en marquisat et portèrent la terre dans leurs démêlés héréditaires. La veuve de l'amiral Gaspard II de Coligny se réfugia au château en 1572 et y donna naissance à Béatrix de Coligny, ancêtre des Montbel d'Entremont. En 1696 la seigneurie fut vendue à Claude, marquis d'Haraucourt, dont la postérité en jouissait lors de la convocation des États Généraux. Le château, ruiné à la fin du XVIe siècle par les troupes de Biron lors de la conquête de la Bresse et du Bugey, ne subsiste aujourd'hui que par ses ruines.