Château de Saint-Diéry

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Propriété privée

Période

XIVe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle : classement par arrêté du 15 janvier 1903 - Château, y compris les pièces suivantes avec leur décor : rez-de-chaussée : chambre de la maison d'Aricie, vestibule d'entrée fortifié, deux cabinets-bibliothèques lambrissés, salon à alcôve, grand hall (salle à manger) , office avec son potager, latrine double, cuisine-glacière du donjon ; premier étage : vestibule avec sa peinture du Colisée, chambre jaune, chambre rose avec son papier peint de 1775, chambre au papier peint bleu, salle des gardes avec son pavement de tomettes et sa porte gothiques, chambre gothique avec ses graffiti de galères, chambre gothique avec ses graffiti aux oiseaux, chambres du donjon (deuxième et troisième étages) , prison de la tour ronde ; parc avec ses parterres, ses murs de clôture et son portail ; motte féodale (emplacement du château primitif) ; bâtiments de communs comprenant les écuries de 1778 avec les têtes de chevaux sculptés au-dessus de l'entrée (cad. ZI 75) : inscription par arrêté du 28 juillet 1998

Origine et histoire du Château de Saint-Diéry

Le château de Saint-Diéry est implanté à Saint-Diéry (Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes) sur une esplanade basaltique qui se prolonge à l'ouest par une butte circulaire, emplacement probable d'un château primitif. À l'est de cette butte se dresse une jolie chapelle romane du XIe siècle. L'édifice actuel présente l'allure d'une construction féodale élevée à la fin du XIIIe ou au XIVe siècle, adossée à un donjon roman préexistant, situé à l'angle sud-est. Ce donjon, de plan rectangulaire et bâti en appareil irrégulier, comporte au rez-de-chaussée une pièce voûtée d'arêtes ayant servi de citerne, et trois niveaux de salles couvertes de voûtes en berceau légèrement brisé. À l'ouest du donjon est accolé un corps de logis dont la façade sud s'ouvre sur une terrasse où se trouvait l'entrée principale et dont la façade ouest est renforcée par un système de défense ; ces deux façades conservent des portes du XVIIIe siècle. L'intérieur a été remanié au XVIIIe siècle : on y trouve un cabinet-bibliothèque décoré de boiseries, ainsi que deux chambres ornées de papiers peints d'époque Directoire. Le carrelage en terre cuite vernissée de la salle des gardes date de la construction du château. Au XIVe siècle, les routiers s'emparèrent des lieux. La chapelle a été classée au titre des monuments historiques par arrêté du 15 janvier 1903 ; le reste du château a fait l'objet d'une inscription partielle par arrêté du 28 juillet 1998, qui a annulé une inscription antérieure de 1985. Le clocher de la chapelle a été reconstruit en 1963.