Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis à Neuvy-sur-Barangeon dans le Cher

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis

  • Le Grand Chavanon
  • 18330 Neuvy-sur-Barangeon
Château de Saint-Hubert
Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
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Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
Château de Saint-Hubert, devenu petit séminaire Saint-Louis
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

4e quart XIXe siècle, 2e quart XXe siècle

Patrimoine classé

Le pavillon de la conciergerie ; l'allée d'arrivée ; le grand corps de logis ; les deux pavillons de communs ; la chapelle ; les cours ; la terrasse et son escalier ; les anciens jardins et une partie du parc, y compris le miroir d'eau et ses sculptures ; les murs et les grilles de clôture (cad. C 88, 91, 92, 104, 111, 112, lieudit le Grand Chavanon) : inscription par arrêté du 31 juillet 2008

Origine et histoire du Château de Saint-Hubert

Dans les années 1880, le marquis de Bozas acquiert les métairies du Grand et du Petit Chavanon pour y établir une importante résidence destinée à la chasse à courre. Entre 1893 et 1897, l’architecte Albert Thomas élabore les plans d’un château implanté au centre d’un paysage transformé. Le corps de logis occupe le fond de la cour d’honneur, bordée de chaque côté par un pavillon de communs. Construit en brique et pierre, l’édifice reprend le style du début du XVIIe siècle ; ses façades obéissent aux principes de la composition classique, avec trois corps principaux, un avant-corps central en légère saillie et une répartition régulière des travées mettant en valeur la symétrie. Les élévations évoquent des modèles allant des châteaux de la fin du XVIe siècle aux demeures du début du XVIIIe siècle en Île-de-France et en Picardie. La distribution intérieure et le décor sont conservés d’origine, et les peintures de la chapelle et des pièces de réception datent de 1926. En 1935, l’archevêché de Bourges acquiert le château pour y installer le petit séminaire diocésain ; les travaux d’aménagement sont menés de 1935 à 1937 sous la direction du révérend père Dom Paul Bellot, moine architecte de l’abbaye bénédictine de Wisques. Le château et ses communs sont conservés ; une nouvelle chapelle est édifiée dans l’axe de la façade d’entrée et reliée au château par une galerie couverte. De plan octogonal, cette chapelle repose sur une ossature en béton armé, avec des parements de murs en briques ornés de briques vitrifiées colorées.

Liens externes