Château de Saint-Julien d'Empare à Capdenac-Gare dans l'Aveyron

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château de Saint-Julien d'Empare

  • Emparé
  • 12700 Capdenac-Gare
Château de Saint-Julien dEmpare
Château de Saint-Julien dEmpare
Château de Saint-Julien dEmpare
Château de Saint-Julien dEmpare
Crédit photo : Thérèse Gaigé - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

3e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du château et de la tour isolée faisant partie de l'ancien château (cad. AO 152, 158) : inscription par arrêté du 10 novembre 1977

Origine et histoire du Château de Saint-Julien d'Empare

Le château de Saint-Julien d'Empare est situé à Capdenac-Gare, dans l'Aveyron. Ses origines remontent au Moyen Âge : certaines sources le situent au XIVe siècle, d'autres au XVIe. Il contrôlait le passage du Lot près de Capdenac, rôle attesté par la présence de fossés aujourd'hui comblés. À l'origine, l'ouvrage comprenait un corps central entouré de quatre tours d'angle ; trois de ces tours subsistent et conservent des éléments rappelant leur fonction défensive, comme des corbeaux et des meurtrières. Au XVIIIe siècle, notamment lors d'une reconstruction en 1762 dans le style Renaissance, l'édifice a été profondément remanié : le corps central primitif et une tour ont été supprimés et remplacés par l'actuel corps d'habitation allongé, flanqué de deux tours aux extrémités. Une tour, autrefois rattachée à la tour nord par un pan de mur dont des traces subsistent, se situe à quinze mètres. Les fossés, comblés au XVIIIe siècle, laissent encore leur empreinte à l'ouest du site. À la Révolution, le château et ses terres furent vendus comme biens nationaux, puis acquis en 1795 par Martial Bataillou. La famille Bataillou exploita la ferme comme magnanerie et utilisa longtemps le château comme annexe agricole. Depuis 1970, des travaux importants ont été menés pour restaurer et rendre le bâtiment habitable. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1977. En occitan, le nom du lieu évoque sa vocation protectrice et défensive.

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