Château de Saint-Sauveur à Sainte-Honorine-la-Chardonne dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Saint-Sauveur

  • 100 La Chapelle Saint-Sauveur
  • 61430 Sainte-Honorine-la-Chardonne
Crédit photo : L. Lacoste - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Origines du château
1er quart XVIIe siècle
Reconstruction majeure
29 décembre 1978
Classement monument historique
11 septembre 2009
Inscription complémentaire
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et toitures ainsi que la terrasse et les deux ponts sur les douves avec leurs balustres (cad. D 126, 127) : classement par arrêté du 29 décembre 1978 - Le décor peint du grand salon du logis ; l'assiette du jardin avec les éléments bâtis (bassin, murs, portail) et l'avant-cour ; les douves en eau avec les éléments du système hydraulique (cad. 125, lieudit le Haut Rocher, 126, 128, lieudit Saint-Sauveur, 127, lieudit Les douves de Saint-Sauveur) : inscription par arrêté du 11 septembre 2009

Personnages clés

Jacob de Grésille Propriétaire ayant reconstruit le château vers 1650 et obtenu le titre de baronnie.
Madeleine de Mesnage Mère de Jacob de Grésille, fille de l'ambassadeur de France auprès de Charles Quint.
Charles Quint Empereur du Saint-Empire romain germanique, lié à l'histoire familiale des propriétaires du château.

Origine et histoire du Château de Saint-Sauveur

Château de Saint-Sauveur, situé à 2 km à l'est de Sainte-Honorine-la-Chardonne dans l'Orne (Normandie), est une demeure reconstruite au XVIIe siècle, vers 1650, par Jacob de Grésille. Fils de Madeleine de Mesnage, elle‑même fille de l'ambassadeur de France auprès de Charles Quint, Jacob de Grésille obtint l'autorisation de porter le nom de Saint-Sauveur et fit ériger ses terres en plein fief de Haubert avec le titre de baronnie. Bâti en granit sur un terre‑plein, le château se dresse au centre d'un plan d'eau et est entouré de larges douves. Il se prolonge par de vastes terrasses au tracé bastionné, bordées de balustrades, qui s'avancent dans les douves, franchies au nord et au sud par deux ponts également munis de balustrades. L'édifice comprend une aile centrale flanquée, à l'est et à l'ouest, de deux pavillons saillants. À l'intérieur, quelques boiseries subsistent dans les chambres du premier étage et la distribution d'origine est conservée de part et d'autre d'un escalier de pierre à rampes droites. Les façades et toitures, la terrasse et les deux ponts avec leurs balustres sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1978. L'assiette du jardin, avec ses éléments bâtis (bassin, murs, portail), l'avant‑cour, les douves en eau et les éléments du système hydraulique, ainsi que le décor peint du grand salon, ont été inscrits par arrêté du 11 septembre 2009.

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