Château de Sarzay dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Sarzay

  • 1 Le Château
  • 36230 Sarzay
Château de Sarzay
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Château de Sarzay
Crédit photo : Jean-David et Anne-Laure - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Château : classement par arrêté du 29 janvier 1912

Origine et histoire du Château de Sarzay

Le château de Sarzay, situé dans la commune éponyme de l'Indre, est une imposante forteresse bâtie à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Construit en rectangle, il est flanqué à chaque angle d'une tour ronde ; chaque grande pièce était complétée par une petite chambre hexagonale aménagée dans ces tours d'angle, et une tourelle d'escalier sur la façade dessert directement, à chaque étage, les deux grandes salles. Le site, d'origine castrale, s'est développé à partir d'une motte entourée d'un fossé et d'une enceinte dont subsiste notamment une tour-chapelle. Le village de Sarzay obtint le titre de cité en 1300 et la paroisse relevait de l'archevêché de Bourges. La seigneurie appartint à la famille de Barbançois depuis le milieu du XIVe siècle jusqu'en 1720 ; elle fut élevée en marquisat en 1651. En 1360, Guillaume de Barbançois chassa les Anglais de La Châtre avant de piller la ville, et vers 1440 Jean de Barbançois fit édifier un corps de logis flanqué de quatre tours, dont l'une dessert les étages ; ces tours sont couronnées de mâchicoulis. Le château résista aux invasions anglaises et traversa sans destruction la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, la Fronde et la Révolution. En 1538, un duel judiciaire opposa Hélion de Barbançois à François de Saint-Julien, que Hélion tua en présence de François Ier. Classé au titre des monuments historiques depuis le 29 janvier 1912, le site présente aujourd'hui un donjon-logis de quatre étages avec une salle des gardes au dernier niveau et une porte remaniée au XVIIe siècle au pied d'une des tours. Les vestiges de la première enceinte sont percés d'un porche ornée d'armoiries du XVe siècle ; la basse-cour conserve des bâtiments du XVe siècle et un logement du XIXe siècle, et l'enceinte comportait autrefois un nombre de tours dont le chiffre de trente-huit paraît exagéré. De nombreuses salles meublées ont gardé leur authenticité ; les sommets des tours, dotés d'une belle charpente, offrent un vaste panorama. Les douves, la chapelle et une halle contribuent à la lisibilité et à l'intérêt du site, et une tour de l'enceinte abrite une chapelle fortifiée au rez-de-chaussée. L'édifice inspira George Sand pour Le Meunier d'Angibault (1844), qui le décrit comme un castel assez élégant ou un manoir antique, affirmant que le lieu existe tel qu'elle l'a dépeint, sous un autre nom. Racheté au début des années 1980 par Richard et Françoise Hurbain, le château a fait l'objet de travaux de restauration entrepris par la famille, qui a notamment restauré les douves, construit des halles sur un modèle médiéval et aménagé des dépendances en chambres d'hôtes et en gîte rural. Lors de ces travaux, une demande de subvention pour la couverture fut rejetée car l'accord préalable n'avait pas été obtenu, et l'ouverture des douves sans autorisation entraîna une plainte des Monuments historiques et une condamnation du propriétaire par le tribunal correctionnel.

Liens externes