Château de Sassetot à Sassetot-le-Mauconduit en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de plaisance

Château de Sassetot

  • Le Château
  • 76540 Sassetot-le-Mauconduit
Château de Sassetot
Château de Sassetot
Château de Sassetot
Château de Sassetot
Crédit photo : JacoNed - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1772
Début de la construction
1872
Acquisition par Albert Perquer
1875
Séjour de Sissi
20 mai 1975
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du château et de l'orangerie ; colombier (cad. AE 89, 104) : inscription par arrêté du 20 mai 1975

Personnages clés

Jean-Robert Bigot Entrepreneur ayant initié la construction du château.
Marquis de Martainville Neveu de Jean-Robert Bigot, acheva la construction du château.
Adrien Charles Deshommets Ancien maire de Rouen, décédé au château.
Albert Perquer Armateur du Havre, acquéreur et restaurateur du château.
Élisabeth de Wittelsbach (Sissi) Impératrice d'Autriche, y séjourna en 1875.
Albert de Mun Orateur catholique, y séjourna jusqu'en 1914.

Origine et histoire du Château de Sassetot

Le château de Sassetot, dit de Sissi, est une demeure du XVIIIe siècle située à Sassetot‑le‑Mauconduit, en Seine‑Maritime (Normandie). Transformé en hôtel‑restaurant, il est partiellement inscrit au titre des monuments historiques. Jean‑Robert Bigot entreprit sa construction en 1772, à la fin du règne de Louis XV ; la demeure fut achevée par son neveu, le marquis de Martainville. Adrien Charles Deshommets (1783‑1847), ancien maire de Rouen et député de la Seine‑Inférieure, y est décédé. Acquis en 1872 par Albert Perquer, riche armateur du Havre, le château fut restauré et richement meublé. Durant l'été 1875, Élisabeth de Wittelsbach, dite Sissi, y séjourna trois mois avec une suite d'environ 70 personnes ; elle y pratiqua bains de mer quotidiens et exercices sportifs, alternant marche forcée et équitation, et y fit venir sa plus jeune fille, Marie‑Valérie, souffrante d'une pneumonie, pour profiter de l'air iodé. La propriété passa par alliance à la famille de Mun, qui la conserva jusque dans la seconde moitié du XXe siècle ; l'orateur catholique Albert de Mun y séjourna en été jusqu'en 1914. Les façades et toitures du château et de l'orangerie, ainsi que le colombier, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 20 mai 1975.

Liens externes