Château de Sauvan à Mane dans les Alpes-de-Haute-Provence

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de Sauvan

  • Sauvan
  • 04300 Mane
Château de Sauvan
Château de Sauvan
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Château de Sauvan
Château de Sauvan
Château de Sauvan
Crédit photo : Marianne Casamance - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1ère moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Les façades et toitures ; la cage d'escalier (cad. B 647) : classement par arrêté du 29 avril 1957 - Le château et ses dépendances en totalité, ainsi que le parc en totalité comprenant les terrasses, les murs de soutènement, les statues, les portails, les bassins, les fontaines, tout le système hydraulique et tous les autres éléments qui constituent le parc, y compris les parcelles qui entrent dans la composition d'origine notamment le potager et le fruitier (cad. ZD 25 à 28, 30 à 32, 36 à 40, 42 à 44) : inscription par arrêté du 30 juillet 2003

Origine et histoire du Château de Sauvan

Le château de Sauvan, parfois appelé « Petit Trianon de Provence », est implanté sur la commune de Mane, près de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence. La construction fut confiée à l'architecte Jean‑Baptiste Franque en 1718 ; les travaux sont datés 1719-1720 et le commanditaire en fut Joseph Palamède de Forbin‑Janson. La famille Forbin, enrichie par le commerce à Marseille, a marqué l'histoire provençale et possède plusieurs demeures notables en région. Après Joseph Palamède, la propriété resta dans la famille Forbin-Janson au fil des générations citées dans les archives. La Révolution n'occasionna que des dégâts limités, principalement le martelage du fronton de la façade principale. En 1810 le château fut vendu à l'abbé Henri-Anne Solliers ; il passa ensuite à sa nièce Marie‑Rose Chambaud de Cochet, qui épousa en 1902 le comte Paul Servan de Bezaure. Racheté en 1981 par les frères antiquaires Jean‑Claude et Robert Allibert alors qu'il était presque en ruine, le château a bénéficié d'une restauration importante et d'un remeublement au cours de leur séjour, qui permit de retrouver une partie du mobilier d'origine. Propriété privée, le château est toutefois ouvert régulièrement aux visiteurs. L'édifice présente un plan rectangulaire sur un étage ; un corps central en avancée porte un balcon soutenu par quatre colonnes et un fronton triangulaire, et la toiture est dissimulée par une balustrade. Le parc d'agrément a été réduit au fil du temps et organisé en trois terrasses ; une pièce d'eau sépare le château du pavillon des communs. Certaines dispositions du parc remontent aux XIXe et XXe siècles. L'ensemble du site bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques : les façades, les toitures et la cage d'escalier sont classées depuis l'arrêté du 29 avril 1957, puis le château, ses dépendances et l'ensemble du parc — terrasses, murs de soutènement, statues, portails, bassins, fontaines, système hydraulique et parcelles composant l'origine, dont le potager et le fruitier — ont été inscrits par arrêté du 30 juillet 2003. Le parc a reçu le label « Jardin remarquable » en 2005. Le château a inspiré la fiction : Pierre Magnan en a romancé l'histoire dans Chronique d'un château hanté, et en 1988 Georges Lautner y a tourné le film La Maison assassinée, adapté du roman et interprété par Patrick Bruel et Anne Brochet.

Liens externes