Château de Semblançay en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Semblançay

  • Le Bourg
  • 37360 Semblançay
Château de Semblançay
Château de Semblançay
Château de Semblançay
Château de Semblançay
Château de Semblançay
Crédit photo : Yricordel - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Château (vestiges) (cad. D 108) : inscription par arrêté du 6 mars 1947

Origine et histoire du Château de Semblançay

Les vestiges du château se dressent sur un promontoire calcaire dominant un étang aujourd'hui asséché, dans la commune de Semblançay (Indre‑et‑Loire). À la fin du Xe siècle, Foulques Nerra fit élever un donjon en bois. Au XIIe siècle, on construisit au centre un donjon carré de 13 m de côté, protégé par une large tranchée qui isolait le rocher et permettait de l'entourer d'un étang. Au XIVe siècle, l'édifice fut renforcé par une double enceinte et son accès se réalisait alors par un pont en bois fortifié. Au début du XVIe siècle, Jacques de Beaune fit réparer les enceintes et le pont, éleva des bâtiments entre le donjon et la deuxième enceinte et bâtit un logis seigneurial ainsi qu'une chapelle à l'est de l'étang. Le château repose sur un îlot calcaire d'environ cinquante mètres de diamètre et présente un plan centré. La première enceinte, de plan pentagonal, était flanquée de quatre tours rondes et d'un bastion ; l'accès se faisait par le pont de la courtine nord, seul élément de ce pont subsistant. La seconde enceinte, qui épousait les formes du rocher, comportait cinq tours ; il en reste aujourd'hui celles du nord et du sud, la tour de l'ouest ayant été remplacée par un gros contrefort probablement au début du XVIe siècle. Des logis ne subsistent que des pans de murs ; du donjon carré, il reste le rez‑de‑chaussée et le premier étage. Les étages du donjon étaient desservis par un escalier droit aménagé le long du mur. Les seigneurs ou châtelains de Semblançay sont connus depuis le XIe siècle et la seigneurie passa successivement entre plusieurs familles, parmi lesquelles Aleaume (Adelelme), Perrenay, Rotrou de Montfort, L'Archevêque de Parthenay, d'Harcourt, Melun, d'Alençon, d'Aubusson, de Beaune, de La Trémoïlle et d'Albert de Luynes. Les vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 6 mars 1947 ; l'inscription concerne notamment le parement du fossé extérieur et « la Morille », le massif forestier de l'éperon portant le château, le donjon et des tours d'enceinte.

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