Château de Serrant à Saint-Georges-sur-Loire en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Château de la Loire Château de style Renaissance

Château de Serrant

  • Serrant
  • 49170 Saint-Georges-sur-Loire
Château de Serrant
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Château de Serrant
Crédit photo : Manfred Heyde - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Patrimoine classé

Les façades et les toitures, les douves, la cour, la porte, les ponts, l'escalier central en pierre à voûtes décorées de caissons, l'intérieur de la chapelle, le tombeau du marquis de Vauban ainsi que les façades et les toitures des communs (écuries, orangerie et colombier) : classement par arrêté du 29 septembre 1948

Origine et histoire du Château de Serrant

Le château de Serrant se situe à Saint-Georges-sur-Loire, dans le Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Angers ; propriété familiale, il est ouvert au public depuis 1954. Outre un mobilier familial, la demeure conserve le fonds Duchâtel, archives du comte Tanneguy Duchâtel, et abrite le tombeau en marbre du marquis de Vaubrun, sculpté par Coysevox et placé en 1703, inscrit aux monuments historiques par arrêté du 29 septembre 1948. Le mobilier, la bibliothèque et les archives ont fait l'objet d'un classement distinct le 29 mars 2001. Édifié en grande partie dans le style Renaissance, le château remplace un édifice médiéval en schiste ardoisier dont les douves subsistent et rappellent la fonction défensive du site pour surveiller le passage de la Loire. Dans les années 1530 l'architecte angevin Jean Delespine construisit le logis autour d'un escalier à double volée contrariée, puis les travaux furent poursuivis par la famille de Brie, qui dut cependant interrompre l'achèvement en raison de difficultés financières et de conflits. Après plusieurs changements de propriétaires, le domaine passa au début du XVIIe siècle à la famille de Rohan, puis fut acquis en 1636 par Guillaume Bautru, qui reprit les travaux en respectant les plans anciens, prolongea la façade et fit édifier la tour sud; deux ailes en retour furent ajoutées et allongées par la suite. Guillaume Bautru constitua la première bibliothèque de Serrant et fit venir des éléments remarquables, dont un cabinet d'ébène attribué à Pierre Gole ; le château reçut la visite de Louis XIV en 1661. Marguerite-Thérèse de Bautru fit prolonger l'aile sud par Jules Hardouin-Mansart pour y recevoir un mausolée dessiné par Charles Le Brun et sculpté par Antoine Coysevox, qui y fut installé au début du XVIIIe siècle. En 1749 Antoine Walsh acquit le domaine, puis le revendit à son frère François-Jacques en 1751 ; la famille Walsh réaménagea les intérieurs, créa un parc à l'anglaise et fit poser des boiseries par un ébéniste nantais. La seigneurie fut érigée en comté en 1755 ; au XIXe siècle des membres de la famille Walsh entreprirent des travaux d'aménagement et des recherches sur l'art du vitrail, aboutissant à la production de vitraux montés sur châssis en 1826. Par mariage, Serrant passa ensuite à la maison de La Trémoïlle; Louis-Charles de La Trémoïlle, héritier par son épouse Marguerite Duchâtel des collections et archives du comte Duchâtel, confia la restauration générale du château à l'architecte Lucien Magne, qui procéda à des retouches en 1894 et fit installer des équipements modernes pour l'époque, tels que chauffage central, électricité, eau courante et ascenseur. La bibliothèque du château se développa pour atteindre environ 20 000 ouvrages imprimés, dont quelque 12 000 sont conservés sur place. En 1939 la duchesse de La Trémoïlle mit Serrant à la disposition de l'État pour abriter des œuvres des musées nationaux ; la propriété fut ensuite partagée au sein de la famille et, par héritage, revint à la branche de Ligne. En 2005 la princesse Hedwige de Ligne‑La Trémoïlle hérita du domaine et s'y installa avec son époux, le prince Charles‑Guillaume de Merode ; la famille poursuit les campagnes d'entretien, de restauration et d'animation culturelle du château. Sur le plan architectural, le logis s'organise autour de l'escalier central en pierre aux voûtes à caissons ; les façades témoignent de l'association des matériaux régionaux, tuffeau pour la cour d'honneur et schiste ardoisier pour les tours et les façades côté parc, complétés par des chaînages, un fronton et une balustrade en tuffeau. Le parc à l'anglaise du XVIIIe siècle entoure la demeure et ses dépendances, parmi lesquelles figurent le colombier, l'orangerie, les écuries et divers communs. De nombreuses sépultures et tombeaux des seigneurs de Serrant se trouvaient dans l'abbaye de Saint‑Georges‑sur‑Loire; certaines de ces sépultures ont été relevées par Gaignières et leurs dessins sont conservés à la BnF ou à la Bodleian. Parmi les noms associés à la seigneurie figurent, entre autres, Isabeau de Maillé et Jean de Brie (mort en 1441) ainsi qu'Anger de Brie (mort en 1381).

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site du château ci-dessus.