Château de Soquence

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Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

1589

Destruction du Vieux Soquence

Fin XVIe siècle - Début XVIIe siècle

Construction de la résidence

1840

Construction du manoir néo-Renaissance

2e moitié du XIXe siècle

Reconstruction néo-gothique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Corps de logis dans ses dispositions d'origine, y compris les restes de décor peint ; façades et toitures de l'ensemble des bâtiments restants : galerie centrale, chapelle, communs (à l'exception des adjonctions modernes) et pavillon d'angle ; terrasses, y compris les murs de soutènement, les murs de clôture et les escaliers avec leurs rampes en fer forgé (cad. AH 38 à 40, 45) : inscription par arrêté du 27 octobre 1988 Parc, y compris la clôture ; façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, à l'exclusion de la maison de gardien (cad. AH 34 à 36, 38 à 40, 42 à 46, 50, 56, 57, 61) : inscription par arrêté du 8 janvier 1998

Personnages clés


Grouchet de Soquence	Famille ayant édifié la résidence de campagne à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.
Dusillon	Architecte ayant conçu le manoir néo-Renaissance et probablement les écuries et adjonctions à la maison du jardinier.

Origine et histoire du Château de Soquence

Le domaine de Soquence comprend un « château neuf », un manoir néo-Renaissance daté de la fin du XIXe siècle, et une résidence de campagne édifiée par les Grouchet de Soquence à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, après la destruction du Vieux Soquence en 1589. Cette ancienne maison de campagne, destinée à recevoir un bourgeois rouennais et à lui permettre de profiter de la nature, s’ouvre largement sur la Seine par de grandes fenêtres et une suite de terrasses descendant vers le fleuve, soutenues par des murs de soutènement et reliées par des escaliers pourvus de rampes en fer forgé. Le manoir adopte un plan en U : le corps de logis se trouve à l’ouest, une longue galerie fait face à la Seine et une petite chapelle occupe l’extrémité est. L’ensemble est implanté dans un parc boisé, aménagé en même temps que le « nouveau » château, de style néo-renaissance, réalisé par l’architecte Dusillon en 1840. Dusillon est également l’auteur probable des grandes écuries et des adjonctions à la maison du jardinier. Le décor intérieur est très dégradé, mais subsistent quelques boiseries et traces de décor peint, une grande cheminée de cuisine avec son four à pain, ainsi qu’une rampe d’escalier du XVIIe siècle à balustres tournés. Un important château, construit sous Henri II pour une famille de marchands de Rouen (de la seconde moitié du XVIe siècle), a laissé la chapelle Saint-Pierre et divers bâtiments. À l’écart, un logis a été reconstruit au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle dans un style néo-gothique.