Premier seigneur mentionné 1363 (≈ 1363)
Première mention d'un seigneur lié au château de Thau.
XVIe siècle
Construction du château
Construction du château XVIe siècle (≈ 1650)
Édification du château avec des éléments de château fort.
XVIIe siècle
Rénovation du logis
Rénovation du logis XVIIe siècle (≈ 1750)
Rénovation du corps de logis et construction des dépendances.
1795
Vente aux enchères
Vente aux enchères 1795 (≈ 1795)
Le château est vendu en lots après la Révolution.
XIXe siècle
Restauration du château
Restauration du château XIXe siècle (≈ 1865)
Le château fait l'objet d'une restauration majeure.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ; deux cheminées du premier étage du château ; terrasse avec balustrade et terrasse du plan inférieur (cad. AB 32, 36, 45, 46) : inscription par arrêté du 22 novembre 1989
Origine et histoire
Un premier seigneur est mentionné en 1363. À la Révolution, le château est pillé ; la propriété est divisée en lots et vendue aux enchères en 1795. À cette époque la demeure est qualifiée de ruine et l'ancien château partiellement démoli. L’ensemble fait l’objet d’une restauration au XIXe siècle avant de se dégrader de nouveau au cours du XXe siècle. Le château proprement dit, qui conserve des allures de château fort avec ses tours, date du XVIe siècle. Le corps de logis a été remanié au XVIIe siècle, et les dépendances, y compris l’entrée, ne sont pas antérieures au XVIIe siècle. Le site se compose de deux ensembles distincts : une forteresse munie de plusieurs tours de flanquement percées de canonnières, et une vaste cour entourée de dépendances basses. Un fossé, aujourd’hui comblé, séparait le château du plateau à l’extrémité duquel il se trouve. Des portes cochères, encadrées de pilastres et surmontées de frontons, d’ailerons et d’oculi, donnent accès à la cour. Un grand pigeonnier circulaire domine les dépendances, et, au nord‑est, des jardins en terrasses avec degrés et portes à frontons s’étendaient jusqu’en bas du promontoire.