Installation de l'évêque Gimer 1288 (≈ 1288)
L'évêque Gimer s'installe au château de Thérac.
XVe-XVIe siècles
Construction du châtelet d'entrée
Construction du châtelet d'entrée XVe-XVIe siècles (≈ 1650)
Le châtelet d'entrée est construit et conservé avec son architecture et sa charpente.
1697
Destruction partielle du château
Destruction partielle du château 1697 (≈ 1697)
Mgr Guillaume de La Brunetière du Plessis-Gesté fait détruire une partie du château menaçante.
XVIIe siècle
Ajout d'une grange
Ajout d'une grange XVIIe siècle (≈ 1750)
Une vaste grange est ajoutée, servant aussi de mur d’enceinte à l’ouest.
1791
Vente comme bien national
Vente comme bien national 1791 (≈ 1791)
Le domaine est vendu comme bien national.
XIXe siècle
Construction de communs
Construction de communs XIXe siècle (≈ 1865)
Des communs et des habitations sont construits, rétrécissant la cour.
14 avril 1997
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 14 avril 1997 (≈ 1997)
L'ensemble du château est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Châtelet d'entrée (cad. AD 126) : inscription par arrêté du 14 avril 1997
Personnages clés
Gimer
Évêque installé au château de Thérac en 1288.
Giuliano Soderini
Responsable des travaux de la Renaissance au château.
Guillaume de La Brunetière du Plessis-Gesté
Évêque ayant fait détruire une partie du château en 1697.
Origine et histoire du Château de Thérac
Le château de Thérac est situé aux Gonds, en Charente-Maritime. D’origine médiévale, il appartenait aux évêques de Saintes ; l’évêque Gimer y est installé en 1288. Des travaux de la Renaissance menés par Giuliano Soderini sont attestés, mais il ne subsiste de cette campagne que la chapelle en ruines. Le châtelet d’entrée, daté des XVe-XVIe siècles, est conservé dans son architecture et sa charpenterie. Quelques éléments ont été ajoutés au XVIIe siècle, parmi lesquels une vaste grange qui sert aussi de mur d’enceinte à l’ouest. Le domaine fut vendu comme bien national en 1791. En 1697, Mgr Guillaume de La Brunetière du Plessis-Gesté fit détruire une partie du château qui menaçait ruine. L’édifice était organisé en deux enceintes séparées par un profond fossé inondable ; l’enceinte sud-ouest, qui faisait office de basse-cour et de cour d’entrée, conserve le châtelet à deux tours cylindriques « à poivrière », percées d’archères-canonnières et de bouches à feu. Le passage central en arc plein cintre est défendu verticalement par une bretèche à consoles moulurées et par un chemin de ronde, fermé côté cour par une rambarde en bois d’origine à poteaux et croix de Saint‑André. La cour s’est rétrécie en raison de la construction, au XIXe siècle, de communs et d’habitations. La grange, peut‑être du XVIIe siècle, est couverte d’une charpente à chevrons avec fermes et contreventement en croix de Saint‑André. La seconde enceinte abritait la cour d’honneur et le logis, aujourd’hui entièrement disparus ; il subsiste deux vestiges de la courtine. Le vestige nord est accolé à une grande maison de la fin du XVIIIe siècle ornée de pilastres et de bandeaux en façade, tandis que le vestige sud est accosté d’un bâtiment qui était peut‑être une chapelle. L’ensemble est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 14 avril 1997.