Château de Tramezaygues à Tramezaïgues dans les Hautes-Pyrénées

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Tramezaygues

  • Hounts
  • 65170 Tramezaïgues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Château de Tramezaygues
Crédit photo : Fifistorien - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1800
1900
2000
XIe siècle
Origine incertaine
XIIe siècle
Première attestation
1808
Fin de l'usage militaire
XVIIe et XVIIIe siècles
Travaux d'enceinte
1980
Inscription aux monuments historiques
1990
Restauration des vestiges
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Château (ruines) (cad. A 161) : inscription par arrêté du 11 juin 1980

Origine et histoire du Château de Tramezaygues

Le château de Tramezaygues, situé sur la commune de Tramezaïgues dans les Hautes-Pyrénées en Occitanie, occupe un éperon au confluent de la Neste d'Aure et du torrent du Rioumajou, au pied du pic de Tramezaïgues (2 548 mètres). L'origine des fortifications est incertaine, mais leur mode de construction pourrait les faire remonter au XIe siècle ; la présence du château est attestée dès le XIIe siècle et le donjon comporte des éléments partiellement datés de cette époque. L'enceinte résulte de travaux menés aux XVIIe et XVIIIe siècles. Installé à la frontière, l'édifice défendait autrefois les débouchés d'Aragnonet et de Rioumajon et servait de poste de surveillance, communiquant par feux avec les autres tours de guet de la vallée ; il est l'un des derniers vestiges de ce type en vallée d'Aure, aux côtés de la tour de Cadéac. Le château a pu être utilisé comme prison et devient, au XVIIe siècle, un poste de douane ; il a été entretenu et utilisé jusqu'en 1808, puis il perd de son intérêt militaire après la Révolution. Les ruines ont été inscrites aux monuments historiques le 11 juin 1980 et un ensemble de vestiges a été restauré en 1990. À l'origine, le cœur de l'édifice est une tour ou donjon quadrangulaire à trois niveaux : un rez-de-chaussée aveugle, un premier étage accessible par une porte percée face nord à six mètres du sol et un second étage sommital probablement aménagé en terrasse crénelée. La défense s'appuyait sur le ravin côté sud et sur trois murs d'enceinte ; le mur oriental, qui comportait la porte d'entrée côté village, s'est effondré en 1966. La haute-cour conserve des vestiges de constructions, notamment la chambre des officiers et le corps de garde, tandis que la basse-cour, initialement protégée par deux palissades en bois, voit ces protections remplacées en 1706 par des murailles munies de canonnières.

Liens externes