Château de Trégarantec à Mellionnec en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Trégarantec

  • D76
  • 22110 Mellionnec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
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Château de Trégarantec
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Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
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Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Château de Trégarantec
Crédit photo : Crepi22 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1698
Construction du château
1745
Travaux d'aménagement intérieur
1755
Construction de la chapelle
1768
Achèvement de la chapelle
1819
Acquisition par Victor Emmanuel Le Guen
1970
Reconstruction d'une aile
2000-2003
Restauration de la chapelle
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Logis ancien et chapelle ; façades et toitures des autres bâtiments ; cours et jardins en totalité ; fontaine ; les deux allées d'accès (cad. WB 42, 43, 50, 56, 64) : inscription par arrêté du 24 décembre 1997

Personnages clés

François-René Jégou du Laz Propriétaire ayant fait construire le château en 1698.
Michel-Marie Jégou du Laz Propriétaire ayant fait réaliser des travaux d'aménagement intérieur en 1745.
Victor Emmanuel Le Guen Acquéreur du domaine en 1819, dont les descendants résident encore aujourd'hui.

Origine et histoire du Château de Trégarantec

Le château de Trégarantec est situé sur la commune de Mellionnec, dans les Côtes-d'Armor. L'édifice actuel date principalement de 1698, date portée sur la cheminée de la cuisine, et a été élevé pour François-René Jégou du Laz ; il remplace vraisemblablement une construction plus ancienne. À l'origine le logis comportait deux ailes disposées en équerre : celle qui longeait les jardins, peut‑être antérieure au corps principal, a été détruite au début du XXe siècle et reconstruite en 1970, tandis que l'aile nord a été remaniée et reconstruite au milieu du XXe siècle. Après la mort du père de famille en 1745, Michel‑Marie Jégou du Laz fit entreprendre d'importants travaux d'aménagement intérieur, notamment des boiseries pour les salons et la salle à manger ; certaines boiseries originelles ont été partiellement remontées dans différentes pièces du logis actuel. Devant le logis s'ouvre une cour d'honneur, divisée en deux par un muret, dont l'entrée est encadrée par deux pavillons contemporains du château ; à gauche de la cour se succèdent les bâtiments de service, remises et écuries, dont certains ont été très remaniés, et à droite se trouve la chapelle. La chapelle, dédiée à Notre‑Dame du Bon Secours, a été édifiée en deux campagnes datées de 1755 et 1768 ; son mobilier intérieur est classé monument historique et la chapelle a fait l'objet d'une restauration complète entre 2000 et 2003. Elle conserve des boiseries de style Louis XV à décor rocaille ; de part et d'autre de l'autel s'élèvent deux colonnes soutenant un fronton semi‑sphérique, la corniche est ornée de flambeaux et de torches encadrant les évangélistes et une représentation de Dieu le Père avec angelots, et le chœur ainsi que la tribune sont protégés par des grilles en fer forgé. Le domaine comprend également une ferme construite dans les années 1944‑1945. La seigneurie est attestée depuis le XIIIe–XIVe siècle et a successivement appartenu, selon les actes conservés, aux familles de Trégarantec, de La Forest, puis à plusieurs propriétaires tels que les Perrien, les Saint‑Nouay et, à partir de la fin du XVIIe siècle, les Jégou du Laz ; ces derniers restèrent propriétaires jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, avant plusieurs ventes et rachat partiel, puis l'acquisition en 1819 par Victor Emmanuel Le Guen, dont les descendants (famille Danion) résident encore aujourd'hui. Les jardins, conçus à la française et entièrement clos de murs, couvrent trois hectares répartis sur trois terrasses séparées par murets, balustres et escaliers : l'étage supérieur abrite l'orangerie dont la façade regarde le midi, la seconde terrasse conserve un puits et l'étage inférieur comprend notamment une charmille et des allées de châtaigniers. Les murs du jardin ont une longueur totale de 720 mètres ; le puits a 2 mètres de diamètre pour 14 mètres de profondeur, et le bois du parc est parcouru d'allées et agrémenté d'étangs. Dès le début du XXe siècle et selon des descriptions contemporaines, le domaine se signalait par ses vastes dépendances — remises, orangeries, terrasses et salons lambrissés — ainsi que par des éléments remarquables comme un puits monumental à armature de fer forgé et des aménagements de granit qui soulignent l'ensemble du parc.

Liens externes