Château de Turenne à Bazeilles dans les Ardennes

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Turenne à Bazeilles

  • 14 Rue d'en Bas
  • 08140 Bazeilles
Crédit photo : NEUVENS Francis - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1600
Construction du château
1611-1618
Séjour du maréchal Turenne
1870
Dommages lors de la guerre
1950
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Porte fortifiée : inscription par arrêté du 18 août 1950

Personnages clés

Henri de La Tour d'Auvergne Prince de Sedan, duc de Bouillon et vicomte de Turenne, constructeur du château.
Maréchal Turenne Second fils du prince de Sedan, a résidé au château de 1611 à 1618.

Origine et histoire du Château de Turenne

L'ancien château de Turenne, aujourd'hui dénommé ferme de Turenne, correspond aux vestiges de bâtiments implantés à Bazeilles, dans les Ardennes. L'élément le plus remarquable conservé est le pavillon d'entrée avec son arcade charretière enchâssée dans la feuillure d'un ancien pont-levis et flanquée de deux pilastres sculptés. L'ensemble est surmonté d'un entablement qui encadre un panneau de pierre nu, inséré dans un fronton brisé ; une bretèche paraissait surplomber l'entrée à l'origine. À gauche de la porte charretière s'ouvre une seconde porte, plus étroite et en plein cintre, elle aussi logée dans le cadre d'un ancien pont-levis. Plus à gauche commence un muret en équerre entourant le jardin, bâti en moellons et percé de curieux postes de tir. Dans la cour intérieure se signale un bâtiment percé d'une série d'arcades au rez-de-chaussée et pourvu d'un étage relativement bas. L'édifice aurait été construit vers 1600 par le prince de Sedan, Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et vicomte de Turenne ; il y aurait envoyé son second fils, futur maréchal Turenne, de 1611 à 1618. Endommagé pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis lors de la Première Guerre mondiale, le site a fait l'objet d'une restauration partielle. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1950.

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