Château de Verderonne dans l'Oise

Château de Verderonne

  • 60140 Verderonne
Château de Verderonne
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Château de Verderonne
Crédit photo : Chatsam - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIXe siècle

Patrimoine classé

Le pont d'accès sur les douves ; l'escalier à double révolution et le perron ; les façades et toitures du château, des anciennes écuries et de l'ancienne laiterie ; l'escalier principal du château avec sa rampe en fer forgé ; le colombier octogonal, en totalité ; le pédiluve ; la glacière ; les pièces suivantes du château avec leur décor : au rez-de-chaussée, la salle à manger, le grand salon, la chambre à alcôve (petit salon) , la bibliothèque et la chambre ouest ; au premier étage, la chambre avec cheminée à trumeau rocaille, les deux chambres dans le pavillon central, la chambre de la tour est et la chambre au-dessus de la bilbiothèque ; au deuxième étage, la chambre mitoyenne de la tour ouest (cad. B 116, 131, 134, 136, 146) : classement par arrêté du 17 avril 1984 - Les façades et toitures de la grange et de l'ancien théâtre avec son décor et les restes de la machinerie (cad. B 135) : inscription par arrêté du 17 avril 1984 - Le parc et jardin, y compris les murs de clôture, le réseau hydraulique, le lavoir et le saut-de-loup (excepté la parcelle D 356 de la commune du Rosoy) , ainsi que le bâtiment appelé "La Tour", vestiges des anciens communs du château, situé à l'ouest de la propriété (cad. Verderonne B 112, 113, 127, 154 ; Le Rosoy D 363 à 366) : inscription par arrêté du 24 février 2004 - L'extrémité nord-est du parc et jardin, limitée par son ancienne clôture et son entrée prestigieuse primitive (cad. Le Rosoy D 356) : inscription par arrêté du 20 décembre 2005 - En totalité, les éléments non encore protégés des communs du château, à savoir les berges de l'ancien bassin du château, côté communs, l'accès pavé des communs, son mur demi-circulaire percé de deux portes charretières et une piétonne, la cour des communs, ainsi que le jardin et sa serre du XIXe siècle (cad. B 16, 118, 133, 134, 136 à 139, 149, 150, 152, 153) : inscription par arrêté du 7 mars 2008

Origine et histoire

Château de Verderonne

Le château de Verderonne est situé au 9 rue du Château, sur la commune de Verderonne (Oise), dans un vaste domaine au nord de la commune établi sur une île du grand étang; le secteur nord du domaine relève en partie de la commune voisine de Rosoy. Le domaine se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord de Paris, à proximité de Clermont, Creil et Pont‑Sainte‑Maxence, et proche du site Natura 2000 des Marais de Sacy à Sacy‑le‑Grand. Le ruisseau Rhony, aussi appelé Rhodanus ou Ronel, naît dans le parc à partir de quatre sources. Le château bénéficie de protections au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 17 avril 1984 et inscriptions les 17 avril 1984 et 7 mars 2008.

La seigneurie de Verderonne est attestée en 1240, lorsque Simon de Villers‑Saint‑Paul reçoit le fief d'Alphonse III de Portugal et de Mathilde de Dammartin; la famille de Villers‑Saint‑Paul vend la seigneurie au baron de Gesvres en 1575, qui la cède à la maison de Laubespine en 1586. Sur les fondations d'un château fort du XIIIe siècle subsistent deux tours rondes aux extrémités de la façade principale sud‑ouest, et un nouveau château est édifié sur ces bases. Claude de l'Aubespine obtient l'érection du domaine en marquisat en raison de sa fidélité au roi pendant la Fronde, et la construction du château tel qu'il se présente est achevée en 1725 par Étienne‑Louis, marquis de Beaucourt et de Verderonne. Endetté, le marquis vend le domaine au comte d'Andlau, qui y apporte quelques transformations; en 1884 le général d'Andlau, alors sénateur de l'Oise, revend le domaine à M. Baudrier, banquier à Paris. Le château sert d'hôpital de campagne durant la Première Guerre mondiale et est occupé par l'armée allemande pendant la Seconde; il a ensuite été abandonné plusieurs années avant d'être restauré récemment par le propriétaire actuel.

L'édifice, d'un étage sous toit à la Mansart, présente une aile centrale et deux ailes latérales en retour d'équerre à l'arrière. La façade principale sud‑ouest en pierre d'apparat compte neuf travées; le corps central en saillie de trois travées est surmonté d'un fronton et encadré par les deux tours rondes. Le perron comporte un escalier à double révolution. Sont protégés au titre des monuments historiques la façade arrière, le pont de la Renaissance avec son escalier en double révolution, la tour de la façade principale et la vue depuis l'allée, ainsi que plusieurs éléments intérieurs.

À l'intérieur, l'escalier principal avec sa rampe en fer forgé est classé; au rez‑de‑chaussée sont protégés la salle à manger, le grand salon, la chambre à alcôve (petit salon), la bibliothèque et la chambre ouest. Au premier étage figurent la chambre avec cheminée à trumeau de style rocaille, les deux chambres du pavillon central, la chambre de la tour est et la chambre située au‑dessus de la bibliothèque; au deuxième étage la chambre mitoyenne de la tour ouest est également protégée.

Le parc est aménagé en jardin à l'anglaise, le reste du domaine étant boisé; l'allée d'accès part de la place des Tilleuls au hameau de Courincourt et, n'étant pas rectiligne, ne permet qu'une vue partielle du château depuis la grille, celui‑ci n'étant apercevable que depuis le chemin de la Tour. Le domaine comprend de nombreux bâtiments et éléments protégés : vestiges des anciens communs à l'ouest, anciennes écuries, grange, laiterie, un théâtre avec sa machinerie, une serre hollandaise rectangulaire ouvrant sur un jardin d'hiver également rectangulaire et présentant une armature métallique — exemple rare de serre standardisée —, une glacière, un pédiluve pour chevaux et un lavoir. Parmi ces éléments, seuls le colombier octogonal rue du Château, le bâtiment dit la Tour et le saut‑de‑loup chemin de la Tour sont bien visibles depuis le domaine public.

Les communs ont été aménagés en chambres d'hôtes et la grange sert actuellement de salle de réception.

Liens externes