Château de Verges dans le Jura

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Verges

  • Rue du Château
  • 39570 Verges
Propriété privée

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

"Cuisine au rez-de-chaussée (cad. B 305) : inscription par arrêté du 28 novembre 1985 ; Façades et toitures en lave ; cinq tours, y compris les salles et les escaliers en vis qu'elles contiennent ; salle à manger voûtée au rez-de-chaussée de l'aile Sud ; oratoire au premier étage de l'aile Est (cad. B 305) : classement par arrêté du 3 septembre 1992. L'arrêté du 4 décembre 2015 se substitue à l'arrêté d'inscription au titre des Monuments historiques du 28 novembre 1985 et complète l'arrêté de classement au titre des Monuments historiques du 3 septembre 1992. L'article 1er indique : "En complément des parties déjà classées au titre des M.H. est inscrit au titre des M.H. en totalité, le château de Verges (Jura) : le logis, avec le soubassement des deux tours au nord ; les fossés ; les bâtiments de la porterie et l'ensemble du clos avec le mur d'enceinte ; les deux tours et le portail d'entrée à l'est, à l'exclusion des anciens communs reconstruits à la fin du XXe siècle au sud-est, tel qu'il est délimité par un liseré rouge sur le plan annexé au présent arrêté, situé 9, rue du Château à Verges (Jura), sur la parcelle numéro 121, d'une contenance de 88a 40ca, figurant au cadastre section ZC, et sur les parcelles numéros 287, 288 et 305 d'une contenance respective de 70a 60ca, 17a 70ca et 33a 70ca figurant au cadastre section B."

Origine et histoire du Château de Verges

Reconstruit à partir de 1562 par Philibert de Vautravers, capitaine du Val de Voiteur, et son épouse, le château de Verges a ensuite appartenu aux familles de Montrichard, de Saint-Mauris et d'Aubarède. Il a été acheté en 1727 par Jean-Baptiste Chaillet, avocat au parlement, et son frère Jacques-Joseph. Victime d'un incendie en 1746, l'édifice fut d'abord restauré de façon très partielle, puis a fait l'objet d'une campagne de réaménagement plus complète au premier tiers du XIXe siècle menée par Pierre-Claude Chaillet de Grandfontaine. Par arrêté de 1992 ont été classées les façades et les toitures en laves, cinq tours avec leurs salles et leurs escaliers en vis, la salle à manger voûtée du rez-de-chaussée de l'aile sud et l'oratoire du premier étage de l'aile est ; la cuisine du rez-de-chaussée a été inscrite par arrêté en 1985. Depuis 1992, plusieurs vestiges ont été mis au jour dans l'entourage immédiat du château, notamment une tour arasée révélée en 2004, ce qui a motivé la publication d'un arrêté d'inscription visant à protéger l'ensemble du domaine, à l'exception des parties déjà classées, c'est-à-dire le château dans sa totalité, le parc et ses murs.

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