Château de Vergez

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Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1700

1800

1900

2000

XVIIe siècle

Acquisition initiale

Fin XVIIIe siècle

Rénovation et anoblissement

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le château de Vergez, constitué de l’intégralité des bâtiments (château, communs, chapelle), de la cour d’honneur, de la cour des communs, du vivier et du parc y compris les murs, clôtures et portails, à l’exception de l’orangerie, situés 461 route du château, sur les parcelles n° 163 et 165, figurant au cadastre section B : inscription par arrêté du 2 juin 2022

Personnages clés


Charles de Vergès	Secrétaire du Roi à Dax, acquéreur initial du château.
Jean-Jacques d'Argoubet	Responsable des travaux de rénovation et d'anoblissement du château.
Général napoléonien	Transforma la façade, le pigeonnier en chapelle et aménagea un parc paysager.

Origine et histoire

Le château de Vergez est la propriété de la même famille — d'abord de Vergès, puis d'Argoubet — depuis le XVIIe siècle. Charles de Vergès, secrétaire du Roi à Dax, l'aurait acquis auprès de Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis. Maison de maître du XVIIe siècle, elle est aménagée au nord d'une cour carrée et flanquée à l'ouest d'imposants bâtiments agricoles disposés en U autour d'une seconde cour. Il s'agissait vraisemblablement d'un domaine d'exploitation dont dépendaient ouvriers et métayers : en 1837, dix-huit fermes appartenaient à la famille d'Argoubet. Les travaux entrepris par Jean-Jacques d'Argoubet, à la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe siècle, ont conféré au château un aspect plus prestigieux et ont peut-être contribué à affirmer le nouveau statut de la famille, qui venait d'être anoblie. Un général des campagnes napoléoniennes en Italie donna à la façade une allure palladienne, fit transformer le pigeonnier en chapelle et aménagea un parc paysager, faisant de la maison une résidence permanente.