Château de Villar-en-Val dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Villar-en-Val

  • 26 D310
  • 11220 Villar-en-Val
Château de Villar-en-Val
Château de Villar-en-Val
Château de Villar-en-Val
Château de Villar-en-Val
Château de Villar-en-Val
Château de Villar-en-Val
Crédit photo : MIC43 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. A 5) : inscription par arrêté du 21 février 1973

Origine et histoire du Château de Villar-en-Val

Le château de Villar-en-Val, situé sur la commune de Villar-en-Val dans l'Aude, a été confisqué par Saint-Louis avec tous les biens du chevalier Pierre de Clermont ; la seigneurie du Villa fut donnée en 1272 à Raymond d'Aban par Philippe le Hardi. Pendant les guerres de Religion, le château abrita des tenants de la religion réformée, puis une armée levée par les consuls du diocèse de Carcassonne investit le Villar en 1569 ; le seigneur put s'enfuir, mais le château fut détruit par canonnade. En 1587, les Ligueurs occupèrent le Villar. Il fallut attendre le XVIIe siècle pour que l'édifice soit restauré. En 1671, la culpabilité du seigneur du Villar dans l'assassinat d'Elisabeth de Levis, abbesse de Rieunette venue prendre possession d'un bien contesté, entraîna la confiscation des biens qui furent attribués au seigneur de la Bastide-en-Val. Au XVIIIe siècle, le château est signalé en ruines ; il fut remis en état au XIXe siècle. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1973.

Le corps de logis principal, de plan allongé, présente entre ses deux longues façades une dénivellation de deux à trois mètres. L'élévation comporte deux grands étages au-dessus d'un rez-de-chaussée, desservis par un grand escalier placé en bout, du côté nord, et les ouvertures sont des croisées à meneaux. À l'intérieur, une grande salle du rez-de-chaussée est voûtée d'arêtes et conserve une large cheminée à hotte verticale, ornée de pilastres à moulures classiques. À l'angle sud-ouest, cinq corbeaux triples en grès supportent, sur les deux façades, quatre arcatures en briques qui soutiennent les murs de la guette. À l'ouest, une remise ou bergerie présente un montant de porte sculpté d'une tête, renversée, ce qui laisse penser à un réemploi de la pierre.

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