Château de Virieu dans l'Isère

Château de Virieu

  • 38730 Val-de-Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Château de Virieu
Crédit photo : Priper - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le château de Virieu, en totalité, figurant au cadastre section AC, comme précisé ci-après : en totalité : le château de Virieu avec l'escalier donnant sur la terrasse ouest, l'avant-cour, les tours d'entrée (parcelle 264), les parterres ouest et sud (parcelles 263 et 265), les murs de soutènement des terrasses et des parcelles protégées, le colombier (parcelle 260), et le grand axe incluant l'allée d'arbres en prolongement de l'avant-cour et les vestiges du parc (parcelles 271 et 301), avec les parcelles 263, 264, 265, 271 et 301 ; façades et toitures : tout le bâti des bâtiments annexes associés au château (parcelle 264), à l'exception du hangar jouxtant le bâtiment abritant le musée de la Galoche : inscription par arrêté du 27 février 2023

Origine et histoire

Le château de Virieu est un ancien château fort situé sur la commune de Val-de-Virieu (Isère), perché sur un coteau qui domine le val de Virieu et le bourg. Érigé d'abord comme motte au XIe siècle par Wilfrid de Virieu, il fut remplacé par une construction de pierre au XIIe siècle et remanié à plusieurs reprises entre le XVe et le XVIIIe siècle. Il fut le chef-lieu du mandement de Virieu, cité comme tel en 1107 lors du partage du comté de Sermorens. Les façades et les toitures ont été inscrites aux monuments historiques par arrêté le 9 mars 1965 ; l'avant-cour, les tours d'entrée, les parterres ouest et sud, les murs de soutènement des terrasses et le colombier ont été inscrits par arrêté du 17 juillet 1990, puis l'ensemble du château a été inscrit en totalité par arrêté du 27 février 2023, remplaçant les inscriptions antérieures. L'accès ferroviaire le plus proche est la gare de Virieu-sur-Bourbre ; les sorties autoroutières les plus proches sont celles de l'A43 (La Tour-du-Pin, RD17 direction Virieu) et de l'A48 (Rives, RD520 direction Châbons puis RD73 direction Virieu/Les Abrets). En 1220, le château passa par mariage à la maison de Clermont, qui le conserva pendant sept générations, puis Antoine de Clermont le vendit en 1573 à Artus Prunier de Saint-André, premier président au Parlement de Grenoble ; les propriétaires successifs l'agrandirent et le transformèrent sans altérer son harmonie. Louis XIII séjourna au château en 1622 et y laissa des canons dits « de montagne », visibles aujourd'hui alignés sous les arcades de la galerie de la cour intérieure. En 1874, le comte de Saint-Ferriol, dernier descendant des Prunier, vendit la propriété à Alphonse de Virieu, descendant d'une des lignées des premiers seigneurs. Une importante restauration eut lieu entre 1924 et 1928 ; pour la financer, Henri marquis de Virieu vendit son château de Brangues à Paul Claudel et confia les travaux à l'architecte Sainte Marie Perrin, frère de Mme Claudel. L'entrée actuelle est flanquée de deux demi-tourelles dites « ouvertes à la gorge » ; l'avant-cour, bordée par d'anciens communs et écuries du XVIIe siècle, mène par une grande porte cloutée à la cour intérieure pavée. Cette cour est fermée par un quadrilatère irrégulier de bâtiments reliés par une courtine surmontée d'un chemin de ronde à créneaux et mâchicoulis ; une échauguette en encorbellement se détache sur la droite et deux tours cylindriques coiffées en poivrière encadrent la façade ouest. À l'intérieur, la chapelle du XVIIe siècle présente une crédence de sacristie sculptée par Stéphanie de Virieu ; l'ancienne cuisine conserve une grande cheminée à arc surbaissé et des tapisseries d'Aubusson. On peut visiter la chambre du Roi, meublée d'un lit à baldaquin en damas rouge, ainsi que la chambre blanche, ornée de mobilier en marqueterie du XVIIe siècle. Au pied de la façade ouest, un escalier à double volée mène au jardin à la française, restauré selon le plan du XVIIe siècle : côté ouest, trois niveaux de terrasses et de parterres aménagés sur les anciens remparts ; côté sud, des buis forment des arabesques sous la fenêtre de la chambre du Roi ; le verger-potager attenant associe arbres fruitiers, fleurs et légumes autour de quatre parterres encadrant un bassin. Le logis du gardien et les bâtiments de la basse-cour complètent l'ensemble ; on y remarque un cadran solaire au logis du gardien, une échauguette sur la façade est et la muraille qui sépare la basse-cour de la cour d'honneur, ornée de mâchicoulis et du blason des Virieu. Dans la cour d'honneur se dressent le donjon et une tour d'escalier, ainsi que la galerie où sont exposés des canons offerts par Louis XIII ; un second cadran solaire porte la devise des Prunier de Saint-André, Turris mea Deus, face au donjon. Le colombier et l'écoulement d'eau issu de la fontaine de la terrasse ouest figurent parmi les aménagements anciens visibles depuis les jardins. Le château est ouvert aux visites et accueille de nombreuses manifestations culturelles ; certaines visites sont accompagnées et peuvent être théâtralisées ou musicales, comme l'intervention de la troupe des Lames du Dauphiné en 2018.

Liens externes