Château de Voré à Rémalard dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de plaisance

Château de Voré

  • 624 Le Parc de Vore
  • 61110 Rémalard en Perche
Château de Voré
Château de Voré
Château de Voré
Château de Voré
Crédit photo : Pucesurvitaminee - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1719
Acquisition par Louis Fagon
1720-1723
Décoration intérieure
1895
Restauration des toiles
1931
Protection intérieure
1973
Classement des façades
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Intérieur du château (cad. B 58) : inscription par arrêté du 29 avril 1931 ; Façades, toitures, grille d'entrée, cour d'honneur avec les sauts-de-loups l'entourant (cad. B 58) : classement par arrêté du 8 août 1973 ; Façades et toitures du pavillon dit de Madame Helvetius ainsi que celles des communs (à l'exclusion des deux bâtiments modernes) (cad. B 58) : inscription par arrêté du 8 août 1973

Personnages clés

Louis Fagon Intendant des finances, acquéreur du domaine en 1719.
Jean-Baptiste Oudry Peintre ayant réalisé des toiles pour le château.
Claude-Adrien Helvétius Philosophe et propriétaire du château.
Geneviève Adélaïde Helvétius Fille d'Helvétius, héritière du château.
Albert de Mun Marié au château en 1867.

Origine et histoire du Château de Voré

Le château de Voré est une demeure du XVIIIe siècle située sur le territoire de l'ancienne commune de Rémalard, dans le département de l'Orne (Normandie), à environ 2 km au nord‑est du bourg, au sein de la commune nouvelle de Rémalard en Perche. À l'origine, le site était un simple fief médiéval, pourvu d'une motte et de fossés, qui a ensuite évolué en manoir. Au XVIIIe siècle un nouvel édifice de plan classique a été construit et un parc à l'anglaise aménagé ; le parc et le château ont conservé leur aspect de cette époque. Le domaine fut acquis en 1719 par Louis Fagon, intendant des finances, qui fit entre 1720 et 1723 faire par le jeune peintre Jean‑Baptiste Oudry de grandes toiles destinées à un salon du château. Quelques décennies plus tard, le philosophe Claude‑Adrien Helvétius devint propriétaire ; sa fille Geneviève Adélaïde, devenue madame d'Andlau, hérita de Voré et fit déposer les toiles d'Oudry, réinstallées au rez-de-chaussée seulement en 1895, puis acquises par le Louvre au début des années 2000. Le château a également été le théâtre d'événements familiaux, comme le mariage en 1867 d'Albert de Mun avec sa cousine Simone d'Andlau. L'avant de l'édifice s'ouvre sur une cour close par une grille en fer forgé ornée des initiales entrelacées des familles Helvétius et d'Andlau. Le corps central est cantonné à chaque extrémité par un bâtiment en saillie ; les communs sont organisés autour d'une cour. L'intérieur comprend des salons décorés de boiseries. Propriété privée, le château n'est pas ouvert à la visite et est protégé au titre des monuments historiques : l'intérieur est inscrit par arrêté du 29 avril 1931 ; les façades, les toitures, la grille d'entrée et la cour d'honneur avec leurs sauts-de-loups ont été classés par arrêté du 8 août 1973 ; les façades et toitures du pavillon dit de Madame Helvétius ainsi que celles des communs (sauf deux bâtiments modernes) ont été inscrites par le même arrêté du 8 août 1973.

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