Château delphinal de Crémieu dans l'Isère

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château delphinal de Crémieu

  • 19-25 Rue du Four Banal
  • 38460 Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Château delphinal de Crémieu
Crédit photo : Charlotte de Savoie - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1222
Première mention écrite
XIIe siècle
Construction initiale
1282
Relevé par les barons
1507
Attestation des galeries
1513
État de vétusté
1633
Démolition ordonnée
1644
Utilisation comme carrière
1904
Construction néo-médiévale
1930
Restauration partielle
14 avril 1943
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Château Delphinal (ancien) : inscription par arrêté du 14 avril 1943

Personnages clés

Boyer de Lyon Architecte ayant conçu l'édifice néo-médiéval en 1904.

Origine et histoire du Château delphinal

Le Château Delphinal, aussi appelé château de Crémieu ou château Saint-Laurent, se dresse sur la colline Saint-Laurent qui domine le bourg médiéval de Crémieu (Isère). Il est mentionné dès 1222 et date du XIIe siècle. Implanté au cœur de la commune, il était entouré d'une enceinte et comprenait un donjon, deux tours, un corps de logis au nord relié à la chapelle Saint-Laurent par des galeries attestées en 1507, ainsi qu'une vingtaine d'échauguettes et cinq portes. Relevé par les barons de La Tour et par le dauphin de Viennois à partir de 1282, il apparaît toutefois en état de vétusté dans les procès-verbaux de visite dès 1513. Une démolition fut ordonnée en 1633, mais elle ne fut pas exécutée et le château fut laissé à l'abandon ; en 1644, les visitandines utilisèrent ses ruines comme carrière, tandis que la chapelle bénéficiait d'une restauration en 1633. En 1904, un édifice néo-médiéval, conçu par l'architecte Boyer de Lyon, fut adossé aux façades sud et ouest. Des travaux partiels de restauration eurent lieu dans les années 1930, et le monument fut inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 14 avril 1943. Propriété privée, le château ne se visite pas, mais une petite place en balcon permet aux promeneurs d'admirer une vue sur la cité et sur la colline voisine de Saint-Hippolyte. Des vestiges du château médiéval subsistent : une tour ronde couronnée de merlons, un mur sur les côtés sud et ouest, et la chapelle attenante qui a conservé son clocher-mur.

Liens externes