Château des comtes de Lallaing dans le Nord

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château des comtes de Lallaing

  • 15 Rue du 8 Mai 1945
  • 59167 Lallaing
Château des comtes de Lallaing
Château des comtes de Lallaing
Château des comtes de Lallaing
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Château des comtes de Lallaing
Château des comtes de Lallaing
Château des comtes de Lallaing
Crédit photo : Ottaviani - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Les vestiges de la porte situés dans le jardin public menant à l'hôtel de ville (cad. AL 190) : inscription par arrêté du 20 octobre 2003

Origine et histoire du Château des comtes de Lallaing

Le site est occupé dès le XIIe siècle, la motte castrale se transformant progressivement en forteresse. Le château fort constitue alors le fief principal de la famille de Lallaing, dont plusieurs membres sont des personnages illustres. Aux XIIIe siècle, les seigneurs de Lallaing possèdent un château important dont l’enceinte englobe l’église. Trois gouaches des albums de Croy donnent une idée assez précise des bâtiments de la fin du Moyen Âge : la plate-forme est entourée d’une courtine polygonale crénelée, pourvue d’au moins quatre tours cylindriques, et l’entrée se fait au niveau d’un gros donjon quadrangulaire doté, au niveau du portail, d’un petit avant-corps rectangulaire. Ce donjon, d’origine XIIe siècle, est remanié au XVIe siècle par le percement, sur sa façade sud-est, de quatre travées de fenêtres à meneaux. À l’angle nord-ouest, une petite tourelle carrée dépasse le donjon de deux niveaux supplémentaires. Au XVIIe siècle, lorsque le fief passe à la famille d’Arenberg, les guerres louis-quatorziennes entraînent une rapide détérioration du château. En 1904, le domaine est cédé par la princesse d’Arenberg à M. Morel ; ses héritiers le vendent en 1943 à la Compagnie des Mines d’Aniche. La commune acquiert la propriété en 1959 et confie à l’architecte douaisien Coisne la réalisation d’un nouvel hôtel de ville sur l’emplacement du château Morel. Les derniers éléments subsistants sont ensuite détruits, à l’exception du pont et de la porte d’entrée, conservés dans l’aménagement des abords et servant d’accès à l’ensemble formé par l’hôtel de ville et son parc, où l’on peut voir un pilori.

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