Construction initiale XVIIe siècle (≈ 1750)
Édification du château primitif avec logis central et pavillon carré.
4e quart XIXe siècle
Rénovation majeure
Rénovation majeure 4e quart XIXe siècle (≈ 1987)
Rénovation par l'architecte Émile Dadolle, ajout de la terrasse et de la marquise.
2003
Inscription historique
Inscription historique 2003 (≈ 2003)
Inscription du château au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le château en totalité, y compris les intérieurs avec leur décor, les communs sur cour avec leur chapelle, l'écurie circulaire, les pavillons d'entrée, le parc avec sa clôture, sa glacière et son kiosque (cad. ZM 18) : inscription par arrêté du 19 mai 2003
Personnages clés
Jacques Cœur
Ancien propriétaire du domaine, argentier du roi Charles VII.
Émile Dadolle
Architecte responsable des rénovations du 4e quart du XIXe siècle.
Origine et histoire du Château des Escherolles
Le château des Écherolles, situé au sud de La Ferté-Hauterive dans l'Allier (Auvergne-Rhône-Alpes), occupe un parc de 13 hectares à proximité du cours de l'Allier. Il est représentatif du domaine bourbonnais classique, organisé autour d'un pavillon d'entrée, d'une allée d'accès, d'une cour d'honneur fermée par le logis et de deux ailes de communs flanquées de tours rondes. Le château primitif, composé d'un logis central et d'un pavillon carré, a été remanié vers 1880 par l'architecte Émile Dadolle : il fut surélevé, percé de baies régulières et sa façade reçut une terrasse couverte par une marquise ainsi qu'un décor éclectique mêlant baies néo-gothiques, éléments néo-Renaissance et ferronneries d'inspiration XVIIIe siècle. Le domaine a été possédé par Jacques Cœur (1395-1456), argentier du roi Charles VII dont la famille était originaire de Saint-Pourçain-sur-Sioule ; on y trouvait alors un village de mariniers dominant le port de la Corde. Au XVIe siècle, la terre passa à la famille Giraud des Écherolles, puis le château fut vendu comme bien national pendant la Révolution. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2003. Pour plus d'informations, on peut consulter l'ouvrage dirigé par René Germain, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais (Éd. de Borée, 2004).