Château des Gadelles (également sur commune de Sainte-Adresse) en Seine-Maritime

Château des Gadelles (également sur commune de Sainte-Adresse)

  • 76600 au Havre
Château des Gadelles également sur commune de Sainte-Adresse
Château des Gadelles également sur commune de Sainte-Adresse
Château des Gadelles également sur commune de Sainte-Adresse
Château des Gadelles également sur commune de Sainte-Adresse
Château des Gadelles également sur commune de Sainte-Adresse
Château des Gadelles également sur commune de Sainte-Adresse
Château des Gadelles également sur commune de Sainte-Adresse
Crédit photo : Philippe Alès - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Ensemble des éléments subsistants : conciergerie-bibliothèque, ensemble des murs de clôture et de soutènement, grilles et escaliers (cad. Le Havre PA 83 ; Sainte-Adresse XA 373) : inscription par arrêté du 6 août 1997

Origine et histoire

Le château des Gadelles, situé au Havre (Seine‑Maritime, Normandie) et s'étendant également sur la commune de Sainte‑Adresse, se trouve dans le bas de la rue Cochet, nommée en hommage à l'abbé Benoît‑Désiré Cochet. Entre 1874 et 1888, l'architecte parisien Pierre‑Edouard Dumont acquiert une vingtaine de parcelles sur les communes de Sanvic, du Havre et de Sainte‑Adresse le long de la promenade des Brindes et de la sente des Gadelles, dans l'intention d'y élever un château plus ambitieux que la demeure de la reine d'Espagne Marie‑Christine de Bourbon‑Siciles. La configuration du terrain impose d'importants terrassements et soutènements ; en conséquence, seule la conciergerie‑bibliothèque est réalisée. À partir de 1886, Dumont confie à l'architecte Henri Toutain la construction du pavillon d'entrée, achevée en 1894 ; un petit ouvrage d'entrée à l'ouest sera construit puis détruit par la suite. L'élévation principale s'inspire de l'Arco de Santa Maria de Burgos, édifié sous Charles‑Quint vers 1536, et le décor sculpté puise dans la Renaissance, avec colonnes à chapiteaux corinthiens surmontant des pilastres adossés, gargouilles, pots à feu et porte‑drapeaux en ferronnerie. Les structures métalliques de la couverture sont l'œuvre de Gustave Eiffel. En 1894 Dumont demande la suppression de la promenade des Brindes pour permettre la construction du logis, mais l'ampleur des travaux nécessaires, puis la faillite du propriétaire, empêchent la réalisation du château ; le logis proprement dit n'a jamais été construit. En 1944, la porte d'entrée est détruite par des résistants afin de déloger une mitrailleuse allemande. L'ensemble a été restauré en 1996. Les éléments subsistants — la conciergerie‑bibliothèque, les murs de clôture et de soutènement, les grilles et les escaliers — sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 6 août 1997.

Liens externes