Période
XVIIe siècle, XVIIIe siècle, 1er quart XXe siècle
Patrimoine classé
Les deux pavillons d'entrée ; façades et toitures du château ; terrasse nord et douves ; façades et toitures des communs ouest, y compris la tour du fruitier ; façades et toitures des communs est, y compris la chapelle, et à l'exclusion du corps de bâtiment reconstruit en 1910 ; orangerie dite pavillon de l'Aurore ; murs d'enceinte et espace occupé par les anciens jardins (cad. C 16, 17, 19 à 21, 25) : inscription par arrêté du 8 novembre 1988
Origine et histoire du Château des Yveteaux
Le château des Yveteaux est une demeure reconstruite au XVIe siècle, située sur la commune des Yveteaux (Orne, Normandie), installée au milieu d'un vaste étang à environ 400 mètres au sud de l'église Saint-Taurin. Il se compose actuellement de deux corps de bâtiments formant un L ; l'aile ouest figurant sur les plans du XVIIe siècle a disparu. La façade nord s'ouvre sur les douves et est ponctuée de deux tours carrées qui encadrent une terrasse munie d'un embarcadère; l'ensemble comporte également des communs, un portail et des pavillons d'entrée crénelés. La demeure, qui a appartenu au poète Jean Vauquelin de La Fresnaye, a été reconstruite vers 1575 par Charles Vauquelin. Le château a connu des remaniements à diverses époques : au début du XIXe siècle on a notamment supprimé les ponts-levis et aménagé un parc paysager, puis il a été profondément remanié et restauré autour de 1910 par le vicomte d'Anteroches, transformations qui ont beaucoup altéré sa silhouette. En 1998, il était la propriété de M. Bernard Teilhard de Chardin. Propriété privée non ouverte à la visite, le site est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 8 novembre 1988. Sont inscrits les deux pavillons d'entrée ; les façades et toitures du château ; la terrasse nord et les douves ; les façades et toitures des communs ouest, y compris la tour du fruitier ; les façades et toitures des communs est, y compris la chapelle, à l'exclusion du corps de bâtiment reconstruit en 1910 ; l'orangerie dite « pavillon de l'Aurore », ainsi que les murs d'enceinte et l'espace occupé par les anciens jardins.